Bentley « Blower », 1929

La Bentley « Blower » se distingue des autres voitures de la collection Ralph Lauren par sa carrosserie massive. Ettore Bugatti ne l’avait-il pas qualifiée de « camion le plus rapide du monde » ? La voiture se révèle néanmoins redoutablement véloce, puisque dotée d’un moteur de 4,5 litres de cylindrée, gavé par un énorme compresseur disposé tout à l’avant. Seuls 55 exemplaires sont équipés de ce compresseur, qui en augmente sensiblement la puissance. La voiture exposée est pourvue d’une carrosserie en partie réalisée en simili-cuir, vouée à diminuer toute surcharge pondérale. Au volant de ces voitures, les « Bentley Boys » participent à de nombreuses compétitions, sans toutefois remporter toutes les victoires escomptées. La Bentley de Ralph Lauren participe à trois reprises aux 24 Heures du Mans : en 1930, où elle abandonne sur problème de piston ; en 1932, emporté par son tempérament, Jean Trévoux envoie la voiture au fossé dès le premier tour ; en 1933, elle se voit mise hors course lors du 25e tour. Ce n’est qu’en 1930, au Grand Prix de France à Pau, que « HR3976 » termine à une très honorable seconde place, derrière la redoutable Bugatti d’Etancelin.

Mercedes-Benz SSK « Comte Trossi », 1930

Le châssis SSK « 36038 », actuelle propriété de Ralph Lauren, invendu par l’usine Mercedes-Benz en 1928, est expédié au Japon en 1930, avant de regagner l’Europe. La réalisation de cette voiture est le fruit du talent du jeune britannique Willy White, qui s’est inspiré d’un dessin suggéré par son propriétaire, aristocrate et grand industriel italien, le comte Carlo Felice Trossi, également pilote de course. La SSK, archétype de la Mercedes des années 1920, réalisée sur un châssis court, est dominée par un monstrueux capot d’où émerge latéralement une triade d’échappements, capot enveloppant plus de la moitié de la longueur de la voiture et projetant en avant un radiateur en coupe-vent. Sa poupe flamboyante, magnifiquement profilée, qui apporte une touche de civilité à cet extraordinaire exemplaire, contraste avec la connotation hiératique de la proue. La suralimentation apporte à la Mercedes SSK son tempérament de feu, procurant une sonorité de légende à son moteur six cylindres de plus de sept litres de cylindrée, qui développe quelques 300 CV et permet d’atteindre une vitesse de 235 km/h !

Alfa Romeo 8C 2300 Monza, 1931

Proposé en version grand tourisme, le châssis 8C 2300 bénéficie de carrosseries signées par les plus grands maîtres italiens, tels que Zagato, Touring ou encore Castagna. Dans sa configuration course, la 8C 2300 présentée ici prend alors la dénomination « Monza », digne héritière du mythique type « P2 » qui, lors du Grand Prix d’Europe à Lyon en 1924, apporte à Alfa Romeo un premier grand succès en compétition. Pourvue d’un moteur 8 cylindres en ligne de 2300 cm³ doté d’un double arbre à cames en tête et d’un compresseur, la « Monza » signe de grands succès et s’illustre aux mains des pilotes de la Scuderia Ferrari, service compétition officiel de l’usine, justifiant la présence du désormais mythique blason au cheval cabré qui orne le capot de ces voitures. L’exemplaire personnel de Ralph Lauren, ex voiture d’usine pilotée par Jean-Pierre Wimille puis par Battaglia, participe à maintes épreuves (Grand Prix de Lorraine 1932, Pau 1933, Monaco 1933, Targa Florio 1934, etc.). Cette exceptionnelle automobile incarne la voiture de Grand Prix par excellence.

Bugatti 59 Grand Prix, 1933

Evolution des Types 51 et 54 construits dans les ateliers de Molsheim, héritière de la lignée des mythiques Type 35 aux innombrables victoires en compétition, la Bugatti 59 incarne la référence stylistique et esthétique de la voiture de Grand Prix d’avant-guerre, faute de briller véritablement lors des épreuves sportives. Construite en seulement huit exemplaires, elle se reconnaît entre toutes par ses extraordinaires roues à rayons d’une technique révolutionnaire, création originale de la Maison Bugatti. Elle est propulsée par un huit cylindres en ligne de 3,3 litres de cylindrée à double arbre à cames en tête et suralimenté qui développe quelques 250 CV. La 59 présentée ici possède le numéro de châssis 59122 et participe aux plus prestigieuses épreuves sur circuits (Grand Prix de Belgique et d’Espagne 1933, Grand Prix de Monaco ou encore Montlhéry en 1934, etc.), confiée aux mains des plus talentueux pilotes tels qu’Achille Varzi, Tazio Nuvolari ou encore Robert Benoist.

Bugatti 57 S(C) Atlantic, 1938

Selon Paul Bracq, « l’Atlantic est un monument dans l’histoire de la carrosserie française ! Mieux qu’aucune autre automobile, elle exprime l’esthétique latine. Une fantastique impression de légèreté se dégage de cette sculpture ». Pourvue d’un moteur 8 cylindres en ligne à double arbre à cames en tête avec compresseur, cette reine de beauté est également reine de vitesse, puisque capable d’atteindre les 200 km/h. L’alliage d’aluminium qui compose sa carrosserie se prêtant mal à l’emboutissage et à la soudure, Jean Bugatti est contraint à réaliser ailes et pavillon en deux parties puis à les assembler au moyen de rivets. Tout son talent réside dans l’art de contourner cet inconvénient technique en avantage stylistique. La robe de la belle n’est autre qu’une métaphore de vitesse et de puissance, suggérée encore par des portières se découpant dans le toit et par des vitres ellipsoïdales issues du registre aéronautique. « 57591 » représente le dernier des quatre exemplaires produits de ce chef-d’œuvre, qui incarne le sport et le luxe poussés à leur paroxysme : en un mot, l’exception automobile.

Alfa Romeo 8C 2900 Mille Miglia, 1938

Ce modèle de compétition doté d’un moteur huit cylindres de 2,9 litres de cylindrée à double arbre à cames en tête, suralimenté par deux compresseurs, est équipé d’une suspension à quatre roues indépendantes et d’une boîte de vitesses reléguée à l’arrière avec le pont. L’ensemble se trouve parfaitement équilibré et confère à la voiture une tenue de route extraordinaire. Les freins à commande hydraulique constituent un atout supplémentaire, lui permettant de surclasser ses rivales à plus de 185 km/h. L’usine turinoise s’adresse à la Carrozzeria Touring pour réaliser une petite série de quatre roadsters biplace destinés à participer aux Mille Miglia 1938, dont le premier exemplaire produit n’est autre que celui que nous vous présentons. Cette voiture, confiée à l’équipage Pintacuda et Mambelli, y remporte une brillante deuxième place sous le numéro 142. Ses ailes profilées en goutte d’eau apportent la touche finale à cette extraordinaire automobile, qui peut être considérée comme la plus prestigieuse des Alfa Romeo de Grand Tourisme produites avant-guerre.

Jaguar XK120 Roadster, 1950

La Jaguar XK120, dévoilée lors du Salon de Londres 1948, fait date dans l’histoire de la marque. D’un point de vue esthétique, à travers ses modèles XK, l’anticonformiste William Lyons préfère créer sa mode automobile au lieu de la suivre, même s’il choisit avant tout d’investir sur le plan des performances et de l’aspect mécanique : moteur 6 cylindres en ligne de 3,5 litres , double arbre à cames en tête, 180 CV. Détonnant roadster à la grâce féline, l’XK120, initialement souhaitée à seulement 200 exemplaires, rencontre un formidable engouement notamment auprès des stars du cinéma hollywoodien. Elle entre alors en production en grande série et se décline ensuite jusqu’en 1961 sous la forme d’XK140, puis XK150. L’exemplaire de la collection de Ralph Lauren, l’une des six voitures d’usine restée propriété de Jaguar, est doté d’une carrosserie réalisée en aluminium. Elle est confiée à Clemente Biondetti, qui porta bien haut les couleurs de Coventry sur nombre de circuits continentaux, notamment à la Targa Florio ou encore dans les Mille Miglia1950.

Ferrari 375 Plus, 1954

La Ferrari dite 375 « Plus » n’est autre qu’une extrapolation du type 375 MM : un modèle pourvu d’un moteur 12 cylindres en V, doté de trois carburateurs, d’une boîte à quatre vitesses plus la marche arrière, qui voit sa cylindrée « gonfler » à près de 5 litres, gagner en puissance et ainsi être susceptible de développer quelques 340 CV, pour atteindre les 250 km/h. Faute de véritable service voué au design chez Ferrari, la 375 Plus, véritable pièce de joaillerie, est le fruit de la création d’artisans hautement qualifiés et talentueux guidés par Pinin Farina, le carrossier attitré de Ferrari. Le type 375 Plus n’est décliné qu’à seulement cinq exemplaires, parmi lesquels une version spyder remporte les 24 Heures du Mans en 1954. La voiture de Ralph Lauren n’est autre que l’ultime châssis de la série, sorti d’usine en 1954. « 0398 AM » a connu une carrière en Argentine, souvent confiée au pilote Valiente, qui s’est illustré à son volant.

Jaguar XKD, 1955

Afin de trouver une digne héritière à la brillante Jaguar Type XKC doublement victorieuse aux 24 Heures du Mans, l’aérodynamicien aéronautique Malcolm Sayer conçoit une voiture anticonformiste. La « Type D », dotée d’un long capot sans calandre, pivotant d’un bloc et d’un arrière effilé très gracieux, est surtout aisément identifiable grâce à une très originale dérive, qui prolonge l’appuie-tête du pilote et autorise un surcroît de stabilité à haute vitesse. Disposant du classique moteur 6 cylindres 3,4 litres de la marque, la type D, bâtie sur une structure monocoque, est également pourvue de freins à disques. La version « long nose », (dont seuls 10 exemplaires sortent d’usine, parmi lesquels la « 505/601 » de Ralph Lauren) assure le gain d’une quinzaine de kilomètres à l’heure en vitesse de pointe, lui permettant d’atteindre les 260 km/h. Aucune voiture des années 1950 n’incarne mieux la vitesse que cette Jaguar D, avec trois victoires consécutives entre 1955 et 1957 aux 24 heures du Mans ou encore une autre au Nürburgring, en 1956 : c’est la voiture la plus titrée de sa génération.

Mercedes-Benz 300 SL « Papillon », 1955

A l’aube des années 1950, Mercedes cherche à renouer avec la compétition au plus haut niveau. Rudolf Uhlenlaut s’active dès 1951 sur le projet « 300 SL », motivé en outre par une modification du règlement des grands prix prévue pour la saison 1954, contexte nécessitant également une remise en question des autres constructeurs concurrents. Un moteur de six cylindres de trois litres, extrapolé de celui de la limousine 300, est incorporé au cœur d’un châssis multitubulaire ultra léger, empêchant l’implantation de portières conventionnelles, du fait d’un seuil surélevé, ou encore de vitres ouvrantes. Ce handicap se transforme bien vite en coup de génie stylistique, par l’adoption de superbes portes papillon ouvrant de bas en haut. Après une brève mise au point, la 300 SL gagne course sur course, dont les 24 Heures du Mans en 1952, suivie, seulement l’année suivante, par l’élaboration d’une version de série, pour le plus grand plaisir des clients de la maison Mercedes, parmi lesquels Herbert von Karajan, Sophia Loren ou encore Elvis Presley, qui adoptent la nouvelle voiture.

Porsche 550 Spyder, 1955

Inspirée par le Type 356, lui-même extrapolé de la célèbre Volkswagen, la « 550 », dévoilée à l’occasion du Salon de l’Automobile à Paris en octobre 1953 et produite jusqu’en 1956, est l’une des premières Porsche de compétition. La dénomination « Spyder », adoptée par Ferry Porsche, désigne bien cette voiture de sport légère, ouverte, à deux places. Dotée d’un moteur quatre cylindres à plat refroidi par air, de 1498 cm³ et développant 110 CV, accolé à une boîte de vitesses à quatre rapports, la 550 s’avère de conduite facile et très rapide, puisque susceptible d’atteindre les 218 km/h. D’ailleurs, lors de la « Carrera Panamericana » 1954 au Mexique, Hans Herrmann signe le 3e temps et la victoire de catégorie, tandis qu’en 1956, une 550 A s’adjuge une magnifique victoire à la Targa Florio, surclassant des Ferrari et Maserati de bien plus forte cylindrée. L’exemplaire de la collection Ralph Lauren correspond à la 61e voiture sortie d’usine sur les 90 produites. Depuis le décès accidentel de James Dean au volant d’une telle voiture flambant neuve, le spyder est entré dans la légende et symbolise la « Fureur de vivre ».

Jaguar XKSS, 1958

Conséquence de ses magnifiques victoires lors des 24 Heures du Mans en 1955 et 1956, Jaguar, afin de satisfaire une clientèle enthousiaste, décline une version route de la XKD (moteur 6 cylindres de 3,4 litres développant 250 CV et propulsant la voiture à près de 250 km/h), qui prend l’appellation « XKSS ». Cette automobile, principalement destinée au marché américain, se distingue du modèle de compétition par la présence d’un pare-brise, d’une capote, de pare-chocs, d’un habitacle plus civilisé et par la disparition de la fameuse dérive. Seuls 16 exemplaires sont construits entre janvier et février 1957, auxquels il convient d’ajouter deux exemplaires de type D transformés par l’usine en 1958. La voiture de la collection Ralph Lauren est justement l’une d’elles, élaborée à partir de « XKD 533 » de 1956. Celle-ci participe aux Six Heures du Forez en 1957, aux mains des pilotes Monnoyeur et Dupuy, et termine en 7e position, derrière une armada de Jaguar D qui décrochent les trois premières places.

Ferrari 250 Testa Rossa, 1958

La 250 « Testa Rossa » (« tête rouge ») doit son nom aux caches arbre à cames peints de couleur rouge sur son moteur 12 cylindres en V de 3 litres de cylindrée. Réalisée par la « Carrozzeria Scaglietti » d’après un dessin de Pinin Farina, qui propose un corps de torpille, la voiture dispose d’un appuie-tête émergeant de la carrosserie et de phares intégrés derrière un bulbe de plexiglas. La ligne très particulière de cette barquette s’avère avant tout fonctionnelle plus qu’esthétique. En effet, l’originalité des ailes avant permet de ne couvrir que partiellement les roues, afin d’obtenir un refroidissement efficace des freins à tambour. Dotée d’une caisse légère autorisant des pointes à 270 km/h, son moteur de 300 cv lui permet de remporter de très nombreuses victoires, comme les 24 heures du Mans en 1958, 1960 et 1961. La voiture de Ralph Lauren est la 14e des 34 exemplaires similaires produits par la marque.

Ferrari 250 GT Berlinetta SWB, 1960

Tandis que la dénomination “250 GT” apparaît au catalogue de Maranello en 1955, le Salon de l’Automobile de Paris 1959 présente une version « Berlinetta » châssis court, dont l’empattement est raccourci de 20 cm par rapport à d’autres versions de la marque, ensemble formant un véritable pur-sang équipé pour la route, doté d’une carrosserie en aluminium dessinée par Pinin Farina et réalisée par les ateliers Scaglietti de Modène. Par rapport à la version grand-tourisme, destinée à un usage routier, la version « Competizione », dépourvue de tout luxe intérieur et de pare-chocs, dotée de freins à disques, bénéficie d’un moteur de 280 CV, permettant à ce modèle phare de la marque au cheval cabré de s’imposer impérieusement durant trois saisons consécutives (1960-1961-1962) au légendaire Tour de France automobile ou encore en catégorie GT aux 24 Heures du Mans. Lignes sensuelles, comportement et performances hors pairs (250 km/h), palmarès, tout concourt à faire de la berlinette 250 GT châssis court l’une des Ferrari les plus prisées. La voiture de Ralph Lauren est le 31e exemplaire sorti d’usine sur les 165 produits.

Ferrari 250 GTO, 1962

Automobile conçue dans le plus grand secret, la « 250 GTO », considérée aujourd’hui comme la quintessence technique et esthétique des Ferrari « Vintage », incarne pour de nombreux « aficionados » l’une des voitures de sport les plus célèbres et les plus chères de tous les temps. Cette Grand Tourisme, produite à seulement 39 exemplaires, revêt un somptueux palmarès sportif, à l’image du titre de championne du monde des GT en 1962, 1963 et 1964, grâce à son moteur V12 de 300 CV situé en position avant, mais aussi du fait de la légèreté de sa carrosserie en aluminium, lui permettant des pointes à 280 km/h ! Avec une carrosserie signée Scaglietti, dotée d’un long capot, d’un cockpit ramassé et d’un arrière tronqué, elle symbolise la grand tourisme par excellence. L’exemplaire appartenant à Ralph Lauren est la 21e GTO produite sur un total de 36 unités. Cette voiture remporta de nombreuses compétitions pilotée par Pedro et Ricardo Rodriguez, Roger Penske, Augie Pabst ou encore Richie Ginther.

Ferrari 250 LM, 1964

La 250 LM (pour Berlinetta Le Mans) est une déclinaison de la 250 P, destinée à remplacer la GTO. Conçue pour la compétition, elle est dotée d’un moteur situé en position centrale, qui lui confère une ligne alors inhabituelle, présentant un habitacle en position avancée, avec un avant court et un arrière volumineux. Dotée du fameux V12 de la série 250, alimenté par six carburateurs, développant 320 CV et accouplé à une boîte à cinq vitesses, celui-ci propulse la berlinette à 295 km/h. La carrosserie en aluminium de la voiture, signée Scaglietti, repose sur un châssis multi-tubulaire. N’ayant pu obtenir l’homologation en Grand Tourisme, la 250 LM court en catégorie prototype et remporte les 24 heures du Mans en 1965. « 6321 », voiture personnelle de Ralph Lauren, 31e exemplaire sur 32 construits, a participé à de multiples épreuves australiennes (Sandown Park, Perth, Warwick Farm, etc.).

Mc Laren F1 LM, 1996

Afin de rendre hommage à sa remarquable prestation lors de l’édition 1995 des 24 Heures du Mans, où cinq voitures parviennent à terminer l’épreuve, Mc Laren réalise un prototype plus une série limitée de cinq voitures baptisées pour l’occasion « F1 LM » (pour « Le Mans »). Ces fleurons, d’un poids réduit d’environ 75 kg par rapport à la version route classique, subissent des modifications aérodynamiques et un certain « relooking », notamment une très originale peinture de couleur « Papaya Orange », à la mémoire des célèbres formules 1 de Bruce Mc Laren. Dotée d’un puissant moteur 12 cylindres en V d’origine B.M.W. développant 691 CV, la F1 LM signe des accélérations foudroyantes (0 à 131 Km/h en 5.9 secondes !), lui permettant de battre plusieurs records. Elle est l’une des « Supercars » contemporaines les plus célèbres.

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