Du Moyen Âge au XVIIe siècle

Jusqu’à la Renaissance, il est souvent difficile de préciser la provenance géographique des bijoux. Les nombreux échanges entre les cours royales rendent en effet la production internationale ; de plus, le recours fréquent, comme modèle, aux gravures des ornemanistes qui circulent alors dans toute l’Europe, ne facilite pas les identifications.

Deux des pièces majeures de cette période ancienne sont une bague de l’époque mérovingienne, probablement du Ve siècle, en or à chaton circulaire orné de rayons sertis de grenats, et une bague byzantine en or représentant, gravée sur son chaton quadrilobé, une Vierge à l’Enfant en majesté.

Au Moyen Âge et à la Renaissance, les bijoux sont la plupart du temps ornés de sujets religieux, qu’il s’agisse de pièces en émail peint ou de bijoux utilisant les formes fantaisistes des perles baroques, tel ce pendentif du XVIe siècle représentant l’Agneau mystique. Au XVIIe siècle, les motifs religieux dominent encore très largement l’iconographie de la parure, comme le prouvent les différents pendentifs conservés au musée. Souvent originaires d’Espagne, ils sont ornés de scènes peintes sous verre ou réalisées en fixé-sous-verre – feuilles d’or placées sous des plaques de cristal de roche ou de verre – représentant l’Annonciation, la Nativité, l’Assomption de la Vierge ou un saint en contemplation. Les bijoux reliquaires sont toujours appréciés, telle cette croix constituée de six petits compartiments ronds ayant appartenu à l’archiprêtre Claude Laborieux et daté de 1645. Ces pièces rares sont entrées dans les collections par des achats à la fin du XIXe siècle mais surtout grâce à la générosité de la marquise Arconati-Visconti en 1916 et de Madame Ménard qui, en 1968, lègue des bijoux des XVIe et XVIIe siècles.

Au XVIIe siècle, les bijoux de tête et les épingles sont très en vogue ; les ornements de corsage peuvent être portés en pendants, suspendus ou cousus au vêtement. Les pierres étant rares et les bijoux représentant un investissement financier important, les nouvelles parures comportent souvent des bijoux anciens réutilisés ou réadaptés.

Les bijoux profanes empruntent leurs formes à la nature. Durant la première moitié du XVIIe siècle, la flore est traitée de façon à peine stylisée, sur des ornements de corsage ou sur des épingles de coiffure en argent émaillé orné de diamants ou de cristaux de roche dont les revers portent un décor polychrome en émail.

Au XVIIIe siècle

Le XVIIIe siècle voit le triomphe de la joaillerie. Le diamant provient des mines de Golconde en Inde jusqu’à ce que l’on découvre vers 1726-1729 les mines d’Amérique du Sud. Matériau rare, il avait été réservé pendant des siècles aux rois, aux princes et aux trésors de l’Église. Cependant, avec la prospérité qui s’installe en Europe au Siècle des Lumières, la vogue des bijoux se répand au-delà du cercle restreint des nobles et des richissimes dignitaires.

À l’époque rocaille, les pierres fines – rubis, saphirs, topazes, grenats – sont largement employées, dans des compositions multicolores. Au milieu du siècle, les riches parures sont réalisées en diamants, souvent remplacés par des topazes blanches. À la fin du siècle, les chrysobéryls jaunes envahissent toute la joaillerie.

L’invention du strass, verre au plomb très brillant, ouvre le marché du bijou à une clientèle moins fortunée. Les pierres transparentes sont alors montées sur fond d’argent : la culasse – partie pointue des pierres – est sertie dans une petite cuvette de métal, quelquefois tapissée de paillons d’argent. Cette technique renforce le pouvoir de réfraction de la lumière à travers les facettes de la pierre.

L’iconographie du bijou est dominée par la flore : bouquets de fleurs en pierres multicolores et émail, bouquets d’œillets inspirés de l’art islamique, tels que les Européens les avaient découverts sur les tissus provenant d’Orient. Le nœud de ruban constitue depuis la seconde moitié du XVIIe siècle un thème récurrent de la joaillerie. Le nœud à la Sévigné, qui dessine un enroulement d’or, de diamants, d’émeraudes ou de saphirs, en est le plus fameux exemple.

La pièce la plus spectaculaire de la collection date de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. C’est un ornement de corsage de forme triangulaire, destiné à l’origine à être cousu, puis qui sera fixé sur un crochet au XVIIIe siècle. Il est constitué de trois éléments dont deux sont arrondis pour épouser la forme du buste tandis que le troisième se termine en pointe vers la taille. Ces éléments sont composés de plusieurs superpositions de plaques ajourées, formées de rinceaux feuillagés en argent semés de diamants et de fleurs en émeraudes serties d’or. Le tout est surmonté d’un aigle en argent doré, fixé sur une tige à ressort qui lui permet d’être mobile au-dessus de la poitrine.

Au XIXe siècle

Tous les types de bijoux sont présents au XIXe siècle, mais les femmes se plaisent tout particulièrement à porter des ensembles harmonieux où dominent les mêmes pierres et les mêmes ornements. Ainsi apparaissent les parures avec collier et les demi-parures comprenant uniquement une broche et une paire de boucles d’oreilles. Ces pièces suivent la mode vestimentaire : sous la Restauration apparaît la boucle de ceinture, qui correspond à la mode des tailles hautes très marquées et des manches gigot. Les bracelets vont quelquefois par paire pour être mis sur chaque bras.

Le XIXe siècle voit la mise au point de la monture « à jour », sans fond de métal, technique qui renforce la réfraction de la lumière sur les facettes des pierres taillées. Sous l’Empire et la Restauration apparaissent le graineti (petits grains d’or serrés les uns contre les autres) et la cannetille (fil de métal enroulé), utilisés conjointement dans des parures comprenant collier, boucles d’oreilles, paire de bracelets et boucle de ceinture. Au bijou Empire, caractérisé par la référence à l’Antiquité qui s’exprime par l’utilisation de camées ou d’intailles entourées d’un cercle d’émail noir ou de petites perles enfilées dans des montures légères en or, succède le bijou Restauration dont la diversité des matériaux et des techniques annonce la richesse et l’originalité des créations des décennies suivantes.

À travers l’historicisme et la redécouverte des œuvres du passé national ou de civilisations lointaines, les artisans retrouvent des techniques oubliées, et tout particulièrement celles de l’émail, qu’il soit peint, champlevé, cloisonné, de ronde-bosse ou de basse-taille. La diversité des formes est plus remarquable encore que celle des techniques et des matériaux employés.

De même que les peintres et les écrivains, les créateurs de bijoux redécouvrent vers 1825 le Moyen Âge et la Renaissance, et s’en inspirent pour donner naissance à des bijoux composites d’une très grande virtuosité. Le goût pour la Renaissance est toujours manifeste dans les pièces présentées à l’Exposition universelle de 1878. Les bijoux d’Alphonse Fouquet, de taille imposante, présentent ainsi des portraits en émail peint encadrés de figures sculptées, femmes ou animaux fantastiques affrontés à la façon des ornemanistes du XVIe siècle.

Les civilisations du pourtour méditerranéen inspirent aux bijoutiers des pièces qui empruntent au Maghreb les nœuds algériens, les boules de lapis-lazuli et les motifs de coloquintes en pendants. Le second Empire et la troisième République voient la création des bijoux néo-antiques d’Eugène Fontenay ou de Fortunato Pio Castellani.

Le japonisme, en vogue à la fin du XIXe siècle, influence les bijoux en émail cloisonné d’Alexis et Lucien Falize, tandis que le naturalisme demeure, avec la flore, le courant dominant de la joaillerie d’Oscar Massin.

La joaillerie au XIXe siècle

Après la Révolution, la prospérité et l’enrichissement de certaines classes de la société entraînent une augmentation sensible de l’offre et de la demande pour les produits de luxe. Pour la bijouterie, le phénomène atteint son point culminant avec la découverte en 1867 des mines de diamants du Cap, en Afrique du Sud, qui apporte sur le marché une quantité de diamants jamais atteinte jusqu’alors. La joaillerie n’est plus l’exclusivité des classes supérieures et son rôle prend une autre signification. Comme l’écrit le bijoutier Eugène Fontenay : « Le diamant ne fait réellement bien qu’aux lumières, tandis que la beauté de l’or et des émaux est encore augmentée par l’éclat du jour. » C’est alors que naît la distinction entre joaillerie (bijoux du soir), et bijouterie (bijoux de jour), sur laquelle notre époque continue de fonder son rapport à la parure.

Art nouveau

Le Musée des Arts Décoratifs possède la plus importante collection de bijoux Art nouveau français. Ce court moment de l’art décoratif (1895-1910) constitue une période phare dans le domaine de la bijouterie, tout particulièrement à Paris.

La collection d’œuvres de René Lalique, inventeur du bijou moderne, est l’une des plus importantes avec celle réunie par son mécène Calouste Gulbenkian, aujourd’hui conservée à Lisbonne. Elle est constituée de bijoux achetés par le musée à l’artiste et de dons faits par l’artiste lui-même ou par les femmes qui ont aimé porter ses bijoux. Remarquable par le nombre mais aussi par la qualité des œuvres, c’est le seul ensemble qui comprenne des pièces réalisées par l’artiste dans les années 1880, avant que ne s’affirme le style qui a fait sa renommée. Ces pièces de jeunesse le montrent sensible à l’historicisme, aux influences des siècles passés mais aussi à l’art japonais dans lequel il puisera un nouvel esprit décoratif.

Cet ensemble Art nouveau comporte par ailleurs des œuvres significatives des grands bijoutiers français de la fin du XIXe siècle – les Falize, les Fouquet, les Vever et Lucien Gaillard – comme de bijoutiers moins célèbres – Edmond Henri Becker, Charles Boutet de Monvel, Paul Follot et bien d’autres. Certains types de bijoux sont particulièrement bien représentés, notamment les peignes dont la diversité des matières (corne, ivoire, bois) ne cède en rien à la richesse des thèmes chers à l’Art nouveau : la femme, la flore et la faune.

Art déco

Après l’Art nouveau, dans les premières années du XXe siècle les formes naturelles se simplifient et se synthétisent, annonçant les figures géométriques des années 1920. Les bijoutiers s’inspirent des styles Empire et Louis XVI pour réaliser des parures souvent composées de platine pour réaliser des montures plus fines et plus souples. Le noir et le blanc, l’onyx et le cristal introduisent des oppositions plus franches, tandis que l’utilisation du lapis-lazuli, du jade et du corail permet de créer une joaillerie haute en couleurs. Les créateurs aiment conjuguer le mat et le brillant, le transparent et l’opaque au service d’une bijouterie très contrastée par les couleurs, les matières, mais aussi les thèmes. Les formes géométriques, issues du mouvement cubiste, donnent des plans nets et tranchés que favorisent les nouvelles tailles des pierres : en baguette, trapézoïdale… Parallèlement à la rigueur du cubisme, les créateurs s’inspirent largement de l’Extrême-Orient, plus particulièrement de la Chine, lui empruntant des matières comme le jade et des thèmes comme les masques.

La veine naturaliste persiste avec des broches « pot de fleurs » ou « bouquet de fleurs » où le joaillier peut donner libre cours à son goût pour les mélanges de couleurs. À la polychromie des années 1920 succède la monochromie des bijoux des années 1930 représentés par des œuvres de Raymond Templier ou de Jean Després. À la fin des années 1920 et au début des années 1930, ce dernier réalise des parures en or blanc et en verre gravé par Étienne Cournault, ainsi que des bijoux qui s’inspirent du monde mécanique, de la machine, de la voiture et de la vitesse.

Les grandes familles de bijoutiers sont représentées dans les collections du musée : Georges Fouquet, qui crée dans son atelier les bijoux dessinés par son fils Jean mais aussi ceux du peintre André Léveillé, du sculpteur Jean Lambert Rucki, de l’affichiste Cassandre et de l’architecte Eric Bagge ; la maison Boucheron, qui fit don d’une grande broche en onyx et corail à la suite de l’Exposition internationale de 1925. De Raymond Templier, le musée possède trois broches dont deux achetées en 1937, une bague de 1930 et une collection de porte-cigarettes en argent, émail et aluminium. L’ensemble constitué pour cette période se clôt avec les deux parures commandées par l’État à Jean Fouquet à l’occasion de l’Exposition internationale de 1937, dans lesquelles apparaissent de nouveaux accords de couleurs qui annoncent les années 1940.

Période moderne

La confrontation des artistes à l’art du bijou prend dans les années 1950 une importance nouvelle. Certains s’investissent dans ces créations grâce à la rencontre d’un orfèvre de talent ou, plus rarement, réalisent eux-mêmes leurs œuvres comme Alexandre Calder. Ce courant original est représenté au musée par des pièces de Georges Braque, Henri Laurens, Alexandre Calder et Jean Lurçat. Les bijoux de Calder frappent par la simplicité de leur conception, qui a surpris le public lors de leur première exposition à New York en 1940. Réalisés à partir de fines bandes de métal, ils évoquent souvent la légèreté de ses mobiles. Deux des broches du musée reproduisent les initiales de l’actrice Delphine Seyrig à qui ces bijoux ont appartenu. Les bijoux de Jean Lurçat, réalisés chez François Hugo puis chez Philippe Patek, s’inscrivent, quant à eux, dans le répertoire familier de l’artiste : soleil, lune, coq… Plus que les peintres, ce sont souvent les sculpteurs qui s’intéressent au bijou. Ceux d’Henri Laurens transcrivent bien ce goût pour les lignes affirmées et les formes pleines que l’on retrouve dans son œuvre sculpté.

Artiste indépendante, Line Vautrin s’est appliquée à bousculer les conventions d’une bijouterie « comme il faut ». Son collier Saute-mouton (1950-1955) ou sa broche Soleil enchaîné (1955-1960) relèvent d’une même conception facétieuse, entre humour et mythologie personnelle. Le travail de l’argent reste en revanche une des grandes constantes des pays scandinaves et les créations de Torun, mais aussi de Saara Hopea Untracht et de Henning Koppel, attestent de ce goût pour les métaux blancs et un style raffiné, souvent épuré. La Suédoise Torun, installée en France dans les années 1950, a eu une influence très importante sur la création française. Parmi les pièces du musée, le collier Body Sculpture est particulièrement emblématique de son art : emploi de l’argent, lignes épurées, rapport au corps très original.

La collection compte également des pièces de joailliers de renom pour les années 1940-1960 : Suzanne Belperron, Georges Delrue, Pierre Sterlé, Jean Schlumberger. De ce dernier, le musée possède bijoux, boîtes et boutons. Jean Schlumberger débute sa carrière en réalisant dans les années 1930 des bijoux fantaisie pour la créatrice de mode Elsa Schiaparelli et conçoit pour elle des parures, des broches et des boutons ; il ouvre après guerre un atelier à New York et un magasin à Paris ; en 1956, à la tête d’un département indépendant de Tiffany, il est au faîte de sa gloire. Son style se caractérise par un mélange hardi de couleurs et une inspiration puisée dans la nature. Fleur, étoile de mer, cactus, poisson... exprimés en ronde-bosse, rejoignent la grande joaillerie dans un mélange de subtile extravagance et d’imagination fertile.

Période contemporaine

À partir des années 1960 les créateurs modifient de façon spectaculaire l’usage des matériaux de la bijouterie traditionnelle. À l’étranger, plus encore qu’en France, certains cherchent à dépasser l’idée qu’un bijou puisse être seulement signe de richesse. L’Anglais David Watkins, le Néerlandais Onno Boekhoudt, le Suisse Christoph Zellwegger, la Norvégienne Tone Vigeland, pour ne citer que quelques-uns des artistes de la collection, proposent un nouveau rapport au corps. Traitant l’argent comme une dentelle, le torque Mains de la Néerlandaise Jacomijn van der Donck est caractéristique du bijou mi-parure mi-vêtement. Les étonnantes écharpes en papier bonbon ou pellicule photographique de la Suisse Verena Sieber Fuchs jouent plus encore de la confusion entre vêtement et ornement. En Italie, en revanche, le travail de l’or garde tout son prestige. Une école située à Padoue a notamment formé, depuis les années 1970, des créateurs remarquables qui travaillent essentiellement la matière précieuse tout en jouant sur les textures et en affirmant l’omniprésence de la géométrie. Le musée possède des œuvres de Francesco Pavan, Giampaolo Babetto et Annamaria Zanella.

Sur la scène internationale, la France s’illustre depuis les années 1970 par le renouvellement des matériaux sans mettre totalement de côté le travail des matières précieuses. Grande créatrice de bijou de ces années, Costanza utilise indifféremment or et altuglas pour de spectaculaires bagues ou pectoraux. Henri Gargat défend également les matières non conventionnelles, même si sa formation traditionnelle lui a laissé le goût des matériaux nobles qu’il glisse toujours subtilement dans ses bijoux, comme en témoigne le bracelet du musée, pièce en aluminium articulée grâce à des vis en or. Afin de faire sortir le bijou de son carcan traditionnel de préciosité, Jean Dinh Van puise ses sources dans le quotidien (pendentif Lame de rasoir) et dans certaines civilisations (pendentif Pi). Gilles Jonemann utilise ardoise, bois, plastique ou graines en y ajoutant toujours une note précieuse. Un collier en écailles de poisson et or, un autre en galets montés sur fil de pêche ainsi qu’une bague en graine de Ségou et argent illustrent cette tendance. Le travail sur la matière reste au centre des recherches : Claude et Françoise Chavent avec leurs étonnants effets de volume, Cathy Chotard avec ses accumultions de minuscules pastilles de métal, Monika Brugger avec son métal repercé.

Dans une veine totalement différente, les bijoux de Claude Lalanne utilisent ses deux techniques favorites : empreinte et galvanoplastie. Moulant tout ce qui l’inspire, elle reprend dans son collier Lèvres l’idée des audacieux moulages comme ceux qu’Yves Saint Laurent avait choisis pour ses défilés en 1969 tandis que son collier Ronces est étonnamment agressif pour un bijou.

Tout en restant à l’écart des grandes maisons de joaillerie, Jean Vendôme a aussi su mettre admirablement en valeur le travail des pierres. Sa bague Ferret, articulée sur la main, témoigne de ses recherches sur la mobilité du bijou.

Ces dernières années, la joaillerie a connu un nouveau souffle. Les œuvres récentes de JAR, Cartier, Boucheron, Chanel, Van Cleef et Arpels, Dior, Hermès, Lorenz Baümer, Marie-Hélène de Taillac et Solange Azagury Partridge témoignent de ce renouvellement. L’importance de la couleur dans la joaillerie contemporaine est particulièrement évidente dans ces pièces qui puisent leur inspiration à des sources très diverses. Le bracelet de JAR est exemplaire de la liberté d’expression de son créateur qui privilégie couleur, mouvement et emploi d’une grande variété de matériaux. Les références aux collections lointaines, qui ont toujours été si importantes chez Cartier, trouvent dans des collections récentes comme Baiser du dragon une nouvelle expression. Deux jeunes créateurs de joaillerie, Solange Azagury Partridge et Lorenz Baümer, ne se laissent pas enfermer dans des thèmes traditionnels : la bague Days of the week de la première et le bracelet Légumes du second sont emblématiques de leur humour associé à la perfection et à la rigueur.

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