Le style classique et épuré de Cristóbal Balenciaga lui valut un succès international envié et mérité. Pourtant, « plus personne ne mérite d’être habillé » déclarait avec amertume Balenciaga en 1968, à la fermeture de la célèbre maison. Après sa mort en 1972, la belle endormie devait connaître plusieurs décennies d’absence jusqu’à la nomination à la direction artistique, en 1997, de Nicolas Ghesquière, âgé alors d’à peine 26 ans. La maison Balenciaga lui doit une renaissance remarquée. Celui que l’on a décrit comme le « créateur le plus fascinant de sa génération » signait en 2001 l’une de ses plus belles collections, de celles qui vont asseoir définitivement sa notoriété et vont lui permettre de rencontrer un public plus large. Avec précaution et obstination, Nicolas Ghesquière a élagué pour mieux reconstruire un style, énumérant au fil des saisons le patrimoine qui a fait l’excellence de la maison. Le créateur qui a façonné l’allure des années 2000 fusionne avec aisance et fluidité les charmes d’une couture des années 1950 avec son propre dessin, élastique, robotique, mais néanmoins romantique, mêlant à l’envi futurisme et savoir-faire.

1 COMMENTAIRE
  • Indétrônable
    8 décembre 2012 17:40, par Jean-phillipe

    La maison Balenciaga est inimitable et indétrônable, si vous organisez une exposition sur ce thème je viendrai !

    Déposé depuis une tablette android numérique et tactile.
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