Émile Reiber (1826-1893), dessinateur, Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) et Gustave-Joseph Chéret (1838-1894), sculpteurs, Christofle & Cie, fabricant, Table de boudoir, Paris, 1867

Émile Reiber (1826-1893), dessinateur, Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) et Gustave-Joseph Chéret (1838-1894), sculpteurs, Christofle & Cie, fabricant, Table de boudoir, Paris, 1867

Émile Reiber (1826-1893), dessinateur
Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887), sculpteur
Gustave-Joseph Chéret (1838-1894) sculpteur
Christofle & Cie, fabricant
Paris, 1867
Présenté aux Expositions universelles de Paris de 1867 et 1900
Acajou, bronze, vermeil, lapis-lazuli, jaspe, argent
Don Alfred et Jacques Pereire en souvenir de leurs grands-parents Émile et Isaac Pereire et de leurs parents M. et Mme Gustave Pereire, 1938
Inv. 33777
© Les Arts Décoratifs, Paris / photo : Jean Tholance

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Cette table de boudoir, ainsi que les œuvres exposées à ses côtés, témoignent de l’influence du style Louis XVI sur les arts décoratifs des années 1850-1860. Présentée au centre du stand de la maison Christofle à l’Exposition universelle de 1867, elle comportait à l’origine un miroir ovale sur le plateau.

Le plateau est orné d’une marqueterie de pierres dures bordée de fleurs en argent et en vermeil. Une galerie ajourée court sur le bord arrière. Le tiroir de ceinture, en lapis-lazuli, est recouvert de guirlandes de myrte auxquelles se mêlent des colliers de perles, une torche allumée et une flèche, tandis qu’à la serrure deux putti déposent une couronne de fleurs sur un vase. Deux cariatides portant une corbeille de fleurs forment les pieds avant de la table.

La forme et les ornements de cette table de boudoir s’inspirent d’un petit bureau livré en 1784 à Marie-Antoinette par l’ébéniste Adam Weisweiler. L’héritage du style Louis XVI, remis à l’honneur sous le Second Empire par l’Impératrice Eugénie, est ici pleinement revendiqué. Mais si la maison Christofle a regardé vers le passé pour le style de cette table, son œuvre reste résolument moderne et se veut une démonstration de sa virtuosité dans le travail des bronzes, qui prend le pas sur l’ébénisterie.

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