L’ensemble du rez-de-chaussée haut est réservé aux pièces de réception qui sont desservies par une vaste galerie dont les deux bras perpendiculaires révèlent le plan de l’hôtel. Conformément à l’usage au XVIIIe siècle, Moïse de Camondo a choisi de suspendre une grande lanterne pour éclairer l’escalier d’honneur. Les huit bras de lumière en bronze ciselé qui ornent l’escalier et la galerie proviennent du château royal de Varsovie.
De part et d’autre de l’entrée du Grand Bureau, dans l’axe du grand escalier, deux fauteuils à la reine en tapisserie de la Savonnerie sont associés à une paire de cassolettes « en athénienne », en bronze ciselé, doré et patiné. Apparu dans les années 1760, ce petit meuble tripode est représentatif du « retour à l’antique ».
Au mur, les deux tapisseries Le Jardin chinois et La Danse chinoise ont été tissées à Aubusson. Elles sont inspirées de la Tenture Chinoise tissée à Beauvais à partir des compositions de François Boucher qui en exposa les esquisses au Salon de 1742. Dans l’escalier particulier qui conduit aux appartements privés, sont présentées deux autres tapisseries de la même série, Chinoise tenant un plat et L’Audience de l’empereur chinois. Le canapé et les fauteuils disposés dans cette galerie sont couverts en tapisserie fine d’Aubusson.

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