Bernard Ollier, extension du domaine Maciet

2011, Année Jules Maciet...
La Bibliothèque du MAD lui rend hommage à travers 4 expositions :
• Jules Maciet, Le vertige des images I, du 11 janvier au 11 mars
• Bernard Ollier, Extension du domaine Maciet, du 17 mars au 14 mai
• Jules Maciet, Le vertige des images II, du 23 mai au 29 juillet
• Matthew Bakkom, Face to face, du 12 septembre au 4 novembre

« L’extension du Domaine Maciet » collecte les images, les concepts, les personnages, les gestes, les scènes, les romans.

L’exposition consiste en un vis-à-vis, dans la Bibliothèque du MAD, entre l’œuvre de Jules Maciet et le travail de Bernard Ollier. Cette mise en relation spatiale permet de porter un regard croisé sur la collection des « albums Maciet » par l’intermédiaire d’une intervention d’artiste et sur cette intervention par l’intermédiaire des albums de la bibliothèque. Regarder une œuvre par le moyen d’une autre et vice versa.

À ce titre, le travail de Bernard Ollier se présente comme un instrument d’optique : il vise à révéler ce qui fait l’incroyable modernité la collection Maciet, sa tension obsessionnelle vers l’impossible totalité du fait artisanal et artistique par l’accumulation et le classement d’images puisées dans un fonds sans limites. Réciproquement, le travail contemporain, mettant en jeu les mêmes pratiques de collecte, de découpe et de classement, ici appliquées à la totalité d’un corpus littéraire et pictural, est mis en lumière par l’entreprise de Maciet comme si cette dernière était ce « plagiat par anticipation » dont parle Pierre Bayard.

Ainsi, dans les vitrines des photographies de Bernard Ollier voisinent avec les planches de la collection Maciet. Chacune de ces images illustre, commente , explique ou prolonge l’autre.

Dans les embrasures des fenêtres, de petites photographies à peine plus grandes que des photos d’identité perchées sur des petites tiges métalliques. Ces photographies , reconstitutions de scènes liées conjointement à l’entreprise romanesque de Bernard Ollier et à l’histoire de l’art sont installées dans les endroits précis où elles ont été prises.

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