Peu d’achats majeurs de verreries anciennes sont réalisés entre 1878 et 1900, mais dès le début du XXe siècle plusieurs dons et legs de collections enrichissent le musée. Elles rendent compte du goût d’amateurs éclectiques qui s’intéressent à l’ensemble de la verrerie préindustrielle.

En 1902, la veuve de Patrice Salin, membre fondateur de l’Union centrale, donne 73 objets en verre, dont certains déjà présentés par l’amateur dans les expositions du musée, et d’autres reproduits dès 1870 par des planches lithographiées d’Édouard Lièvre. Les pièces vénitiennes et façon de Venise de la Renaissance au XVIIIe siècle y dominent mais le Moyen-Orient côtoie aussi les verres germaniques et français des XVIIe et XVIIIe siècles.

En 1917, le legs de Mme Piet-Lataudrie permet l’entrée de 52 verreries, orientales, françaises et allemandes, mais l’apport principal est formé par de très belles verreries façon de Venise d’origine catalane comme ces verres à haute tiges, aux profils et aux proportions inhabituelles.

Le legs de Mme Mimaut en 1911, au côté de belles faïences et porcelaines, correspond au premier fonds important de verres de Bohême et d’Allemagne, magnifiquement complété en 1979 par le don de Mme Bernard qui constitue, lui, le plus bel ensemble de verres gravés allemands du XXVIIIe siècle dans les collections publiques françaises.

Suivez-nous

Abonnez-vous à notre newsletter