Dans la cour carrée du Musée Nissim de Camondo, chef-d’œuvre néo-classique, Massimo Furlan installe un manège à l’ancienne, évoquant la fête et l’enfance. Déplacé dans ce lieu de culture, le manège devient machine à penser, à faire tourner les mots, les phrases, les idées. Douze penseurs, vêtus d’un costume à carreaux et d’un masque à tête de mort montent au fil de la nuit dans le carrousel, énonçant des concepts, des récits qui éclairent la question de la catastrophe, de la mort, du temps, des nuages, du ciel, de la nuit, des rêves, de la disparition… Propageant ainsi la pensée en lui redonnant son statut d’acte et d’action.

Élève de l’École d’art de Lausanne, Massimo Furlan (1965) se consacre d’abord à la peinture et au dessin. Puis, avec sa compagnie Numéro23Prod, il se tourne vers la performance artistique et théâtrale, recréant tout un monde d’images.

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