Nissim est né à Constantinople en 1830, il a épousé Élise Fernandez en 1855 dont il a un fils, Moïse. Frère cadet d’Abraham-Behor avec lequel il est très lié, il le seconde en tout et construit sa vie à ses côtés.

Lorsqu’il s’installe à Paris en 1869, Nissim achète un hôtel particulier au 63, rue de Monceau tandis qu’Abraham-Behor fait construire le sien sur la parcelle voisine.

Comme chez son frère, il y reçoit avec faste et assemble des collections de peintures et d’objets d’art. Aucune rivalité mais plutôt une immense complicité les unira dans leur volonté d’intégration à la haute société parisienne sans pour autant renier leurs liens avec l’Orient. Leur silhouette est devenue familière à la Bourse et on croise souvent l’élégant et mondain Nissim à l’Opéra, aux courses, dans les stations thermales à la mode, attirant sur lui l’attention des auteurs antisémites particulièrement virulents à l’époque.

Lorsqu’il obtient la légion d’honneur en 1882, il s’adresse à Carolus Duran pour le portraiturer.

Si la Turquie leur reste très proche, s’ils ont adopté Paris avec enthousiasme, ils revendiquent aussi la charge de représenter les intérêts de l’Italie. Nissim prend la présidence de la Société de Bienfaisance Italienne de Paris. Mais leur fonction la plus marquante consistera à présider le comité italien à Paris lors de l’Exposition Universelle de 1889. Nissim qui assume cette charge meurt en janvier 1889, son frère Abraham Béhor le remplace et meurt à son tour à la fin de cette même année.

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