L’appartement est composé d’une chambre, d’une salle de bain et à la suite d’une pièce appelée « habillage ».

Pour sa chambre, Moïse de Camondo a choisi des boiseries provenant d’une maison du Cours du Chapeau Rouge à Bordeaux. Dans l’alcôve, un lit à trois chevets en bois sculpté et peint, date des années 1765-1775. Sur les murs sont réunis des scènes de genre et des portraits. Le mobilier regroupe plusieurs pièces de grande qualité : une paire de fauteuils à la reine de Georges Jacob, une commode marquetée qui porte l’estampille de Matthieu-Guillaume Cramer, un paravent de Louis Falconnet. Le tapis de la Savonnerie fut livré au Garde-Meuble royal en 1760 « pour servir à Mesdames de France les festes et dimanches à la chapelle de Versailles ».

En total contraste avec la chambre, le décor de la salle de bain est d’une grande modernité, avec ses murs recouverts de carreaux de céramique bleu et blanc disposés suivant un motif de vannerie.

Les boiseries de l’habillage sont en acajou. C’est là que le valet de chambre apportait à Moïse de Camondo ses vêtements de la journée. Cette pièce est maintenant consacrée au souvenir du comte. Différents portraits de lui, des albums de photographies et des documents d’archives retracent sa vie, celle de ses enfants et l’histoire de sa collection.

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