C’est dans ce vestibule qu’étaient accueillis les hôtes de Moïse de Camondo. Cette pièce doublée par une galerie de circulation est de plain-pied sur la cour d’honneur alors que tous les autres espaces de ce rez-de-chaussée bas, réservés au service, sont à demi enterrés du coté jardin. Les murs comme ceux de l’escalier sont en pierre d’Ile-de-France et non en stuc, Moïse de Camondo ayant demandé à son architecte René Sergent de ne pas utiliser de matériau de remplacement.

La galerie du rez-de-chaussée bas
© MAD

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Dès l’entrée, on peut admirer un bureau plat en acajou moucheté estampillé de Riesener et un grand régulateur en acajou et bronze doré. Derrière l’escalier une fontaine en forme de coquille en marbre rouge royal surmontée d’un dauphins en plomb doré fait face à une grande grille qui ouvrait sur la descente à couvert, passage qui permettait de descendre de voiture à l’abri des intempéries.

Au pied de l’escalier d’honneur qui conduit vers le rez-de-chaussée haut, une statue de marbre blanc figure Vénus et l’Amour. N’ayant pu trouver une rampe en fer forgé ancienne pouvant s’adapter au développé de ce grand escalier, Moïse de Camondo fit copier celle qui se trouve à l’hôtel Dassier, rue des Couteliers à Toulouse, chef-d’œuvre exécuté vers 1780 par le serrurier Bosc.

Sur les paliers de repos, il fit placer deux encoignures en laque du Japon attribuées à l’ébéniste B.V.R.B. et suspendre au mur une chancellerie tissée à la manufacture des Gobelins vers 1680 pour le chancelier d’Argenson dont elle porte les armes.

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