Jusqu’au 03 octobre 2021
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◆ créations 2020
● nouvelles acquisitions
Niveau 2 / Hall Rohan – Galerie des bijoux
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Julie Decubber
Conçu comme une expérience créative à mi-chemin entre le bijou et le documentaire, son projet consiste
à rendre hommage au travail de 15 céramistes contemporains en réutilisant leurs rebuts pour créer un bijou unique.
Collier Petits culs, avec des tessons de la céramiste Ulrike Weiss
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Marion Delarue
Broche Parrot Devotee 5
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Woo, Jin-Soon
Broche Oiseau & vase
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Kim Hee-Joo
Broche Fifth Season
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Mariko Kusumoto
En associant les procédés complexes des pliages traditionnels japonais au moulage de tissus synthétiques elle obtient des formes issues de la nature. Elle reconstruit en textile de petits univers qui évoquent fonds marins, bouquets de fleurs ou autres phénomènes naturels mais sur un mode évanescent. La délicatesse, la légèreté, la matière textile de ces bijoux signent une création particulièrement rare.
Broche
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Stefania Luccheta
Stefania Lucchetta utilise les technologies de l’impression 3D et du prototypage rapide, elle crée des bijoux aux typologies classiques mais aux formes imbriquées totalement nouvelles. Jouant de la lumière créée par les pleins et les vides, ses colliers, bagues et boucles d'oreille sont tout en finesse et légèreté.
Pendentif «Vibration 03», titanium anodisé, pièce unique – 2014
Achat à l’artiste grâce au mécénat du Cercle Design 20/21
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Géraldine Luttenbacher
Géraldine Luttenbacher, formée en bijouterie aux métaux précieux, elle a une prédilection pour les différentes possibilités de texture offertes par le travail de l’or ou de l’argent, brossé, satiné, martelé. Des techniques plus «crues» et plus actuelles dynamisent ses pièces: cloutage apparent, martelage vif des surfaces, effets de flammé et d’oxydation sur le cuivre avec une prédilection pour les émaux vifs posés en transparences.
Bague Bambou racine violet
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Terhi Tolvanen
L’artiste travaille sur le thème de la nature avec des branches qu’elle détourne, tronçonne, refaçonne à la manière d’une greffe ultra sophistiquée.
Ses bijoux questionnent notre lien à la nature en mettant cette dernière en tension constante.
Collier Curly, quartz fumé, argent, peinture.
Achat à l’artiste grâce au mécénat du Cercle Design 20/21
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Atelier Tout va bien
Festival MV 5 e édition, sérigraphie par Lézard Graphique – 2018
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François Brument
(né en 1977) France
Au début du confinement, en mars 2020, Prusa, un fabricant d’imprimante 3D, publie un premier fichier, le Prusa Face Shield, pour réaliser des structures de visières en dépôt de fil. François Brument réétudie ce modèle de visière pour le concevoir en frittage de poudre, un matériau biocompatible et plus résistant. Le designer y apporte des ajustements afin que celles-ci deviennent faciles à utiliser et à reproduire en une multitude d’exemplaires.
Visières protectrices contre le Covid-19 distribuées dans les hôpitaux pendant le confinement.
Polyrepro et makerscovid.paris – Impression 3D, frittage de poudre, PVC – 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Thomas Carlier
(né en 1995) France
La lampe Alumine de Thomas Carlier – jeune designer diplômé de l’École Camondo – est obtenue en immergeant une structure métallique dans un bain d’eau saturée en sel. Une fois dissous dans la solution, les minéraux cristallisent sur l’ossature en acier de la Lampe.
Lampe Alumine, acier inoxydable, Sel d’Alun – 2020
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Marion Delarue
(née en 1986) France
«C’est durant l’époque Edo, afin de soutenir leurs imposants chignons, que les Japonaises ont eu recours à des objets bien spécifiques (peignes, larges baguettes capillaires et longues épingles à cheveux), dont la fonction utilitaire se réduira, jusqu’à devenir ornementale. Cette série, débutée à Kyoto, poursuivie pendant le confinement, a été conçue dans des matériaux traditionnels. Le but est de rechercher, dans ces matériaux bruts (tennennomono) des éléments décoratifs qui leur sont intrinsèques, d’exploiter leurs “motifs naturels” et leurs nuances chromatiques insolites; de mettre au jour l’inattendu dans le familier.»
Tennennomono, 40 peignes Kanzashi: bois, pierre, os, coquillage, sabot de cheval – 2019-2020
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Juliette Droulez
(née en 1995), France
«Durant ce printemps incertain, j’ai eu l’intime conviction que nous, designers, pourrions peupler le monde de pensées. Ces objets mystérieux n’existeront jamais. Ils sont seulement là pour ouvrir nos imaginaires; pour que la frustration de ne pas pouvoir les toucher soit remplacée par la beauté de les posséder dans un coin de notre tête.»
Objets rêvés, six dessins – 2020
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Mathieu Ducournau
(né au Maroc en 1965) France
«J’ai eu la chance de passer le confinement à la campagne, en Bretagne, où j’ai pu observer pendant ce printemps la nature progresser comme en slow motion. Chaque jour une éclosion, une invasion, une transformation lente. La nature prenant son essor, comme une chrysalide.»
Papillon #1, 2020
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Elise Fouin
(née en 1979) France
Elise Fouin mêle ici l’histoire du territoire des Hauts-de-France à son travail de designer. Grâce à des éléments récupérés, dont elle enroule ou déroule les lisières composées de fils multicolores, la créatrice explore de nouveaux de motifs abstraits inspirés par les formes si singulières des terrils.
Suspension Tumulys, suspension en coton et laine – Lille Design / Manufacture Jules Pansu – 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Jean Girel
(né en 1947), France
La céramique chinoise reste encore aujourd’hui une source d’inspiration pour de nombreux céramistes. Plus rares sont ceux qui s’intéressent aux couvertes de type Jian (tenmoku en japonais) produites dans le sud de la Chine pendant la dynastie Song (960-1279). Exportés vers le Japon, certains bols de type Jian sont devenus célèbres comme le «Yohen tenmoku».
● Bol, Les Cadoles, Château (Bourgogne) – 2018
Grès des Cadoles, couverte de type Jian
Don M. T. K. Ngiam, 2019 [Inv. 2019.58.1]
Jean Girel est toujours à la recherche de l’irisation du mystérieux bol chinois de la dynastie Song le «Yohen temmoku». «Ne sortant presque jamais de l’atelier, j’ai vite pris le confinement simplement comme un moment différent à passer, un espace de liberté en dehors du monde. Je me suis alors lancé dans une activité frénétique pour réaliser tous les projets que j’avais reportés: finir d’écrire le roman qui m’encombrait la tête, reconstruire le four “jet” que j’utilisais il y a quarante ans pour mes premiers essais “yohen”. Les expérimentations et le cycle des cuissons ont recommencé, dans la jubilation!»
◆ Boîte tambour, boîte aux cervidés, coupes, bols et tessons d’expérimentation pour la couverte Jian ou «Yohen».
Les Cadoles-Château (Bourgogne) – 2020
Grès des Cadoles, couverte de type Jian, prêt de l’artiste.
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Patrick de Glo de Besses
(né en 1973) France
Les Consoles fenêtre de Patrick de Glo de Besses, réalisées au cours d’un printemps confiné sont autant de fenêtres sur l’extérieur que sur l’intérieur. Espace clos et ouvert à la fois, elles amènent à l’illusion, à l’évasion.
Fenêtre consoles, mélèze massif et stratifié – 2020
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H5, Arnaud Rebotini
«Au printemps 2020, comme pour tous les artistes, tout venait de s’arrêter soudainement pour moi. Je me suis demandé comment combler l’absence de contact avec le public. J’ai eu l’idée de composer chaque semaine un titre inspiré de l’actualité et des pratiques émergentes en cette période inédite et de le sortir chaque vendredi jusqu’à la fin du confinement. J’ai souhaité ouvrir le projet à 25 artistes en les invitant à faire des remixes et en proposant à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) d’accompagner chacun des huit EP d’un clip réalisé à partir d’images d’archives. J’ai voulu cette série comme un témoignage de nos vies confinées».
This is a quarantine, Arnaud Rebotini (musicien), H5 (designer graphique), INA / INASOUND (édition phonographique), PMG / Zend Avesta (édition musicale), Coffret 4 vinyles, Offset – 2020
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Valérie Hermans
(née en 1959), France
Valérie Hermans, céramiste, puise son inspiration dans la céramique chinoise. «La lumière de ce printemps 2020 était si transparente et chaude, nous étions confinés à la maison et à l’atelier baigné de cette atmosphère. Inspirée par les fruits et légumes du jardin, cette “famille” modelée en porcelaine cherche à scintiller grâce à la lumière.»
Forme organique, porcelaine, couverte moirée – Les Cadoles-Château (Bourgogne) – 2020
Prêt de la galerie Arcanes – Paris
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Lee Chun Ho
(né en 1956), Taïwan
La céramique chinoise reste encore aujourd’hui une source d’inspiration pour de nombreux céramistes. Plus rares sont ceux qui s’intéressent aux couvertes de type Jian (tenmoku en japonais) produites dans le sud de la Chine pendant la dynastie Song (960-1279). Exportés vers le Japon, certains bols de type Jian sont devenus célèbres comme le «Yohen tenmoku».
Bol, grès, couverte de type Jian – 2018
Don M. T. K. Ngiam, 2019 [Inv. 2019.58.3]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Patrick Jouin
(né en 1967) France
Durant le confinement, le designer Patrick Jouin a répondu à deux demandes: imaginer des solutions pérennes de distanciation et de renouvellement d’air du restaurant pour le chef Alain Ducasse et dessiner les ditributeurs de gel hydro alcoolique, installés fin juin sur les abribus de la capitale pour JCDecaux et la Ville de Paris.
Design dans l’urgence, films publicitaires réalisés pendant le confinement
Réalisation Florent Aceto Wildbee – Durée 5' – 2020
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Xavier Le Normand
(né en 1978) France
Cette pièce de taille imposante comporte plusieurs couches de verre soufflé et une argenture interne montrant des subtilités de coloris très abouties, complétées à froid, durant le confinement de 2020, par une gravure riche, vive et organique que l’artiste a associée à des branches de corail.
Corail noir, pièce gravée dans l’atelier d’Ivry-sur-Seine – 2020
Verre soufflé, doublé, argenté intérieurement, sablé et gravé
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M/M
(studio créé en 1992)
Dans le contexte de la pandémie de Covid 19, pour pallier l’annulation des défilés de présentation des collections printemps été 2021, Jonathan Anderson, avec la complicité des M/M, ont imaginé, pour les marques Loewe et JW Anderson, deux boites contenant les défilés. Elles étaient envoyées à la presse et à leurs invités habituels.
Loewe. Show on the wall. , collection femme printemps été 2021 – 2020
JW Anderson SW21
[Inv. 2021.48.11.1-28] [PR 2021.48.10.1-3]
© MAD Paris / Luc Boegly
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Marine Mathieu
Cohésions est le récit d’un design de verre et d’acier où des objets poétiques expriment une esthétique, suscitent l’interrogation dont on peut tirer des fils d’imaginaire. C’est la coexistence du lourd et du léger, du vaporeux et du solide, de la finesse et de l’épaisseur, du transparent et de l’opaque. C’est la rencontre deux corps.
Cohésions, verre soufflé, acier – 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Sokichi Nagae
(né en 1947) Japon
La céramique chinoise reste encore aujourd’hui une source d’inspiration pour de nombreux céramistes. Plus rares sont ceux qui s’intéressent aux couvertes de type Jian (tenmoku en japonais) produites dans le sud de la Chine pendant la dynastie Song (960-1279). Exportés vers le Japon, certains bols de type Jian sont devenus célèbres comme le «Yohen tenmoku».
Bol, Japon – 2018
Grès, couverte de type Jian
Don M. T. K. Ngiam, 2019 [Inv. 2019.58.2]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Samy Rio
(né en 1989) France
Achevé au printemps 2020, pendant le confinement, l’objet reflète parfaitement l’approche éthique et responsable, placée au cœur des préoccupations du designer. Faite à l’aide de bambous, matériaux naturels et travaillée artisanalement, cette lampe portable voit le jour lors d’un séjour au Japon, à la Villa Kujoyama.
Prototype de la lanterne Take, bambou tressé, caoutchouc et verre soufflé
Panier réalisé dans le cadre du «Basket Club» – 2020
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Julian Schwarz
(né en 1949) Royaume-Uni
Les œuvres de Julian Schwarz, sculpteur et tailleur de bois anglais, sont faites exclusivement à la main, sans l’aide d’aucune machine et nécessitent une longue durée de travail dans un certain isolement. Lors du confinement, il a fait surgir des sculptures de ce bois dont il dit apprécier le silence.
Urnes sur pieds, cerisier – 2015-2020
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Pierre di Sciullo
«Écrire, dans ma pratique, c’est à la fois tracer des signes et dire, nommer, construire. Tous mes projets habitent le langage, ma vie est un atelier d’écriture permanent. Dès qu’il y a de l’écriture projetée dans l’espace et lue par d’autres, il y a de la typographie.»
La Colline, théâtre national. Saison 2017-2018. Automne, Hiver, Printemps, Été
Affiche Théâtre national de la Colline, liste des auteurs pour 2017 et 2018
Sérigraphie par Lézard Graphique – 2019
Achat au graphiste grâce au mécénat du Cercle Design 20/21, 2020 [Inv. 2020.30.1]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Baptiste Sipan
(né en 1995) France
Le tabouret «Diam» résulte d’un travail à partir d’un foc de bateau en fin de vie. Superpositions de couches de voile, le tabouret provient d’un assemblage de plis travaillés de manière structurelle, puis moulés afin d’obtenir la forme définitive de l’objet.
Diam, voile (mylar et carbone) et résine biosourcé – 2020
Prêt du designer
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Julie Souchère
(née en 1996) France
Julie Souchère lie son métier d’architecte d’intérieur à celui de la peinture et de l’illustration comme outil de recherche et d’exploration. À travers cette série d’espaces intimes et rêvés, elle propose une réflexion personnelle sur le thème de la pause, vécue comme un processus paradoxal entre perte et expression de soi.
La pause de l’architecte, impressions réalisées à partir de peintures acryliques et de retouches numériques.
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Gérald Vatrin
(né en 1971) France
Toutes les étapes de travail à froid de cette pièce ont été réalisées pendant la solitude du confinement de 2020. Son titre fait référence au nom dogon d’une étoile de la constellation de Sirius, et plus généralement à l’intérêt pour la culture dogon que Gérald Vatrin a développé durant ses années de vie au Mali, où il a fondé sa famille avant de revenir vivre et travailler dans sa région natale, à Nancy.
Emma Ya, verre soufflé noir opaque, émaillé beige sable, gravé et ciselé à la fraise diamantée, canal en cuir tressé rouge – 2020
Prêt Galerie Maison Parisienne
© MAD Paris / Luc Boegly
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Chen Xu
(né en 1984), Chine
La céramique chinoise reste encore aujourd’hui une source d’inspiration pour de nombreux céramistes. Plus rares sont ceux qui s’intéressent aux couvertes de type Jian (tenmoku en japonais) produites dans le sud de la Chine pendant la dynastie Song (960-1279). Exportés vers le Japon, certains bols de type Jian sont devenus célèbres comme le «Yohen tenmoku».
Bol, Grès de Jianyang, couverte de type Jian – 2018
Don M. T. K. Ngiam, 2019 [Inv. 2019.58.4]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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AC/AL Studio (Amandine Chhor et Aïssa Logerot)
Amandine Chhor (née en 1983) et Aïssa Logerot (né en 1981) France
Ces projets de miroirs, aujourd’hui à l'état de maquettes et de prototypes, conçus pendant cette période particulière que fut le confinement, proposent une variation subtile dans le jeu de réflexion. Le miroir Aura évoque par sa simplicité et son format, la fenêtre, point de bascule vers un ailleurs à partir duquel l’esprit peut vagabonder.
Maquettes de miroirs, PLA, bois massif, plaque de PMMA, feuille miroir – 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Wendy Andreu
(née en 1990) France
Pendant le confinement, Wendy Andreu, qui favorise la lenteur du travail à la main, poursuit son travail d’exploration des matériaux et des techniques. La Dragon Chair est une pièce unique, conçue à partir d'un moule en bois sur lequel la designer vient déposer la corde de façon aléatoire, et qu’elle recouvre ensuite de silicone.
Dragon Chair, corde, silicone, housse en coton zippé, mousse sculptée, plumes – 2020
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Antoine Audiau
Antoine Audiau (né en 1964) France
«Au départ, c’est une recherche sur la couleur, un travail sur la lumière, l’harmonie et le hasard. Le temps du confinement m’a poussé à approfondir cette recherche et à l’inscrire dans une forme à caractère universel, un arc-en-ciel que j’ai commencé à répéter à l’infini, d’abord dans des carnets, puis sur des feuilles A4. Les huit sillons colorés qui composent ce signe, à l’image d’un liquide vital qui progresse sur la feuille de papier, toujours le même et à chaque fois différent, est une ode à la diversité et à la création.»
Arcoíris, 42 dessins, gouache sur papier – 2020
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François Bauchet
(né en 1948) France
Le temps du confinement a laissé le champ libre à la création de formes sans finalité, sans contrainte, sans objectif précis. Ces formes en polystyrène matérialisent un registre d’écriture et de vocabulaire latent dans beaucoup de ses dessins.
Étude 7, mousse polystyrène, papier, peinture acrylique – 2020
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Erwan Bouroullec
(né en 1976) France
Erwan Bouroullec a passé le confinement en Bourgogne. Le lieu, peu habité avant le confinement, et le fait d’être en famille l’ont aussi amené à produire des objets simples avec les matériaux qui traînaient sur place: tabourets, étagères, lampes, petit bureau de travail. Parallèlement, il a codé de nouveaux logiciels, qui font écho à ses œuvres numériques exposées. L’image présentée ici est le fruit d’un de ces logiciels. Les règles sont simples: les cercles noirs se développent tout en essayant de ne pas toucher les points verts. L’ensemble crée un phénomène d’attraction et de répulsion. La problématique du confinement se trouve presque illustrée dans ces dessins.
Tabouret, 35/30/43h, branches de tremble et douglas – 2020
Prêt du designer
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Ronan Bouroullec
(né en 1971) France
Ronan Bouroullec a choisi de rester à Paris pendant le confinement. Durant cette période, le dessin est devenu une échappatoire essentielle. Depuis l’enfance le dessin est une pratique permanente chez lui mais le confinement lui a donné un caractère vital. Le dessin qui permet la divagation de l’esprit est ainsi primordial pour se concentrer sur un sujet autre que l’enfermement.
Journal du confinement, Mars-Mai – 2020
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Bureau collective
Andermatt Suisse, affiche, impression offset – 2015
Don de l’atelier de graphisme, 2020 [Inv. 2020.66.]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Collaboration J.W. Anderson et Converse
Paire de sneakers, baskets – Modèle Converse Chuck Taylor All-Star 70s Hi Toy JW Anderson
Converse par J.W Anderson: cuir verni et plastique – 2018
Don Sarah Andelman, 2020 [Inv. 2020.55.2.1-2]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Collaboration Sacai et Nike
Paire de sneakers Nike par Sacai, baskets – Cuir et plastique – 2019
Don Sarah Andelman, 2020 [Inv. 2020.55.1.1-2]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Collaboration Pharell Williams et Adidas
Pharrell Williams (né en 1973)
Paire de sneakers, baskets – Modèle Crazy BYW LVL X
Jersey résille, daim, gomme – 2018
Don Sarah Andelman, 2020 [Inv. 2020.55.3.1-2]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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matali crasset
(née en 1965) France
Pendant ce printemps incertain, Matali crasset s’est confinée en famille, chez une amie à la campagne. Elle y a développé un projet de publication, Les Trognes, dont la parution est prévue aux Presses du Réel. Autour de ce livre illustré, la créatrice a mené une activité transversale, articulée autour du dessin, de l’objet mais aussi du film cristallisant ainsi toute la force et la singularité de son travail.
Oser le décollage, faïence émaillée. Édition à 3 exemplaires – 2020
Prototype de l’édition de tête réalisé pour le livre Les Trognes, collection The drawing center, Les presses du Réel, Consortium Museum, Dijon
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Valérie Delarue
(née en 1965) France
«Au début du confinement, que j’ai passé dans mon atelier parisien, j’ai pris une masse de terre et j’ai commencé à la modeler pour y dégager cette forme de racine qui devient un arbre. Cela m’a paru l’endroit idéal pour placer un couple intimement lié et à la fois prisonnier de ce végétal. Tout en travaillant à cette pièce, m’est revenu en mémoire un petit tableau de Petrus Christus La Vierge à l’arbre sec, conservé au musée Thyssen-Bornemisza à Madrid.»
Jungle, grès émaillé – 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Yoshimi Futamura
(née en 1957) Japon
Yoshimi Futamura construit une œuvre métaphorique guidée par la mémoire qui lie l’homme et la terre. Son travail évoque la puissance du geste: la matière brute est enfoncée, pliée, la montée en température provoque des failles, des soulèvements.
Rivers, grès et porcelaine engobée – 2019
© MAD Paris / Luc Boegly
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Constance Guisset
(née en 1976) France
Les Corps flottants de Constance Guisset, imaginés lors de son confinement non loin des rivages de la mer, sont une série de formes abstraites insaisissables, telles des ombres projetées sur la rétine.
Le Planétarium, 50 dessins, crayons de couleur sur papier Armorial format A4
Impression dos bleu d’une sélection de photographies – 2020
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Helmo
(studio créé en 2007) France
«Stratigraphie est l’occasion pour nous de revisiter certaines de nos affiches de commande grand format en les recouvrant en sérigraphie d’un nouveau dessin, d’une nouvelle couche d’encre, entre commentaire, détournement et destruction.»
Affiche stratigraphie, sérigraphie par Lézard Graphique – 2018
Achat à l’atelier de graphisme grâce au mécénat du Cercle Design 20/21, 2020 [Inv. 2020.34.1.1-3 et inv. 2020.34.2.1-3]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Dimitry Hlinka
(né en 1991) France
Au moment crucial de la crise du COVID-19, Dimitry Hlinka soucieux de venir en aide aux soignants de Paris où il vit, rejoint un groupe de «makers» dans le domaine de l’impression 3D. Il développe un modèle de visière sans élastique et en livre plus de 1500 exemplaires gratuits à plusieurs hôpitaux parisiens.
Visières de protection, prototype de la structure (phase 1 à 4), visière montée, croquis
PLA (amidon de maïs), impression 3D; papier, crayon, impression – Paris, mars-avril 2020
Prêt du designer
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Dimitry Hlinka et Nicolas Pinon
Dimitry Hlinka (né en 1991) et Nicolas Pinon (né en 1981) France
Lauréats du prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main 2020, catégorie «Dialogue» pour le projet «Entropie».
Installés à Paris, Dimitry Hlinka, designer et Nicolas Pinon, laqueur, profitent de ce temps de présence obligée à l’atelier pour avancer sur un projet commun dans le but de le présenter à un concours. Ils ont le désir de concevoir un radiateur qui croisent techniques traditionnelles et innovation avec le développement d’une laque végétale thermochromique. L’ossature réalisée en résine à base de soja est imprimée en 3D. En chauffant, cette forme épurée et organique change progressivement de couleur, du noir au rouge.
Radiateur «Entropie», résine à base d’huile de soja biodégradable, laque thermochromique, laque, pigments, chanvre, terre, métal, résistance; impression 3D – Paris, mars 2020
Prêt des créateurs
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Alexandre Humbert
(né en 1989) France
Pour Alexandre Humbert, designer en résidence au musée des Arts décoratifs, l’objet devient matière à création. Lors du premier confinement, le musée lui ouvre ses portes et il réalise «Les impatients», un film sur l’impatience des œuvres à retrouver leur public.
Les impatients, film, 9'26 min – Printemps 2020
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Steen Ipsen
(né en 1966) Danemark
Évoquant des structures atomiques, le jeu de construction est accentué par le lien de couleur jaune qui intensifie l’articulation et les tensions entre les volumes sphériques. Chaque pièce est émaillée, réémaillée et cuite à plusieurs reprises afin d’obtenir une surface parfaitement lisse et monochrome. La brillance de la surface permet de capter le regard du spectateur comme un miroir.
Ellipse 10/2019, sculpture, grès émaillé, PVC – 2013
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Sandrine Isambert
(née en 1979) France
Artiste plasticienne-verrier, Sandrine Isambert s’est mise à broder le soir, quand ses enfants dormaient, en réinterprétant, les motifs de micro-organismes qui font partie de son répertoire de décor de verreries depuis des années.
Microvie II, verre soufflé, multicouche (six couches de couleurs), gravé par sablage et à la roue – 2015
Présenté avec cinq broderies réalisées en 2020: Arborescence, Oror, Fluorescence, Bacille, Medusa
Prêt de l’artiste
© MAD Paris / Luc Boegly
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Ferruccio Laviani pour Fratelli Boffi
(né en 1960) Italie
Le cabinet Good Vibrations, prototype réalisé par Ferruccio Laviani en collaboration avec Fratelli Boffi, est intégralement sculpté, ciselé et gravé grâce à des procédés numériques tout en puisant ses origines dans la plus stricte tradition d’ébénisterie. Jouant d’effets d’optique et de perception, de flou et d’instabilité, le designer interroge dans cette pièce, avec humour, l’histoire même du mobilier.
Good Vibrations, noyer massif avec finitions en chêne
Édition Fratelli Boffi – 2013
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Studio Lennarts & De Brujn
Stay Sane Stay Safe est un projet hollandais initié par le studio de design graphique Lennarts & De Bruijn et le bureau de communication Overdeschreff. Commencé le 22 mars 2020, suite à la demande d’un hôpital qui souhaitait des affiches pour communiquer sur les gestes barrières, le projet prend très rapidement de l’ampleur pour devenir un site internet, stay-sane-stay-safe.com, conçu comme une plateforme d’affiches à télécharger et à imprimer. Le site a reçu plus de 1700 affiches de 82 pays.
Home Stay Home, série Stay Sane Stay Safe, impression numérique, Pays-Bas – 2020
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Anette Lenz
(née en 1964) Allemagne
À travers la série Terra incognita, Anette Lenz s’interroge sur la reproduction et la diffusion des images.
Terra incognita#3, série Terra incognita, sérigraphie par Lézard Graphique
offset par Média Graphic – 2018
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Pierre Marie
(Pierre-Marie Agin, né en 1982) France
Dessinateur ornemaniste, Pierre Marie s’est inspiré du Louvre et de son histoire pour son projet Lupara. Notamment, de sa première forteresse, qui fut bâtie sous le roi Philippe Auguste, sur un lieu-dit nommé en latin Lupara, abritant les chasseurs de loup. Les lignes du tapis font quant à elles écho aux décors de Charles Lebrun, ornant l’actuelle galerie d’Apollon.
Lupara, échantillon du tapis Lupara
Point plat d’Aubusson par la Manufacture Robert Four – Laine, mohair, soie – 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Fanette Mellier
Depuis 2016, Fanette Mellier et les Éditions du Livre ont commencé une étroite collaboration. Son dernier ouvrage, Au soleil, a été rêvé (au sens propre) comme le jumeau éditorial du livre Dans la lune (2017). La simple figuration du cycle des heures diurnes (en écho au cycle du livre-lune) en six tons directs sert de prétexte à une exploration chromatique dans l’espace du livre.
Matriochka, livre – 2019
Éditions du Livre, impression offset par Art & Caractère
Achat à la graphiste grâce au mécénat du Cercle Design 20/21, 2020 [Inv. 202.32.5]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Juliette Miséréré
(née en 1988) France
Chaussures du dieu Hermès, fragments d’écrans de smartphones collés (verre Gorilla ultra-mince) – 2018
Achat grâce au mécénat du Cercle Design 20/21
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Gavin et Alice Munro
Full Grown (studio de design): Gavin Munro (né en 1975) et Alice Munro (née en 1974) Angleterre
Inspirés par la beauté de la nature, les Anglais Alice et Gavin Munro étudient les techniques artisanales de façonnage des arbres en croissance et fondent en 2013 le studio Full Grown. Véritable verger où «poussent» à la fois chaises, tables et lampes, Full Grown remet en cause les modes de fabrication du mobilier. À partir de greffes de rameaux, les branches sont ployées jusqu’à leur faire prendre la forme souhaitée. Un siège met sept à neuf ans à pousser.
The Deitel Chair, chaise, saule – 2009-2016
Édition limitée
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Alexandre Benjamin Navet
(né en 1986) France
Cette table dressée est une invitation à socialiser, à partager un repas entre amis, à travers le prisme imaginaire du dessin. Créé par Alexandre Benjamin Navet alors qu’il est confiné dans son appartement à Paris, ce travail est une forme d’évasion, une scène fantasmée d’un extérieur inaccessible.
View from the Terrace n°1, pastel à l’huile et crayon sur papier – 2020
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Gérard Paris Clavel
(né en 1943) France
Au mois de mars 2020, Gérard Paris-Clavel et l’association Ne Pas Plier, fondée en 1991, «pour qu’aux signes de la misère ne vienne s’ajouter la misère des signes», ont envoyé par email un kit d’affiches à imprimer et à confectionner soi-même à coller sur les vitres de nos appartements.
Vive le service public. Quand tout sera privé on sera privé de tout, affiche en impression numérique (mise en page d’un slogan populaire) – 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Pia Maria Raeder
(née en 1978) Allemagne
À la frontière de l’art et du design, les œuvres de Pia Maria Raeder, designer autodidacte, prennent vie dans la lenteur, loin des process industriels. Pour sa série Sea Anemones, inspirée des profondeurs des océans, elle colle et enchevêtre une multitude de baguettes en bois de hêtre qu’elle vient par la suite laquer grâce à un procédé de métallisation. Les miroirs se déploient alors, tels des formes organiques ou des êtres hybrides à la croisée du vivant et du fantastique.
Sea Anemone 15, miroir mural: tiges en hêtre laqué, miroir – 2020
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Pablo Reinoso
(né en 1955) Argentine
«Pendant le confinement, j’ai redécouvert le plaisir du dessin… Dans ces deux dessins, le noir, très présent dans mon travail sculptural, prend une tout autre ampleur: c’est à partir de cette obscurité que doivent se dégager la lumière et les formes, et non pas l’inverse. Ces œuvres illustrent également l’évolution de mon état d’esprit pendant cette période: Labyrinthe 12 évoque l’angoisse que nous avons ressentie collectivement, tandis que Labyrinthe 11 est un dessin plus structuré, dans lequel ces inquiétudes se traduisent par le retour de formes sculpturales, que j’associe toujours à des moments de partage et de rencontre.»
Labyrinthe 11, encre de Chine sur papier – 2020
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Grégoire Scalabre
(né en 1974) France
Artiste en résidence à la Manufacture nationale de porcelaine de Sèvres de 2008 à 2011, Grégoire Scalabre y travaille d’innombrables petites formes minutieusement tournées qu’il regroupe en paysages muraux. Il a ici assemblé 9000 petits vases. Le titre de la pièce, Soâne, renvoie à un bateau de la Compagnie des Indes qui fit naufrage au XVIIIe siècle.
Sôane, porcelaine émaillée, résine et métal – 2019
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Ettore Sottsass
(1917-2007) Italie
Vase Sirio, Memphis
Toso Vetri d’Arte, Murano – Verre soufflé modelé à chaud – 1982
Achat grâce au mécénat de Pierre-Alexis Dumas, 2020 [Inv. 2020.22.1]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Martin Szekely
(né en 1956) France
Martin Szekely a passé le confinement à Paris. Quelques mois auparavant, face à la situation devant laquelle il se trouvait, il avait commencé l’écriture d’un petit texte sur la raréfaction des entreprises avec lesquelles il travaille; le confinement lui a permis de poursuivre cette réflexion qu’il nous livre aujourd’hui.
Craftech, octobre 2019 - mars 2020
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Frédéric Tacer
(né en 1985) France
En 2014, dans le cadre du festival de design D’Days, un appel à projet a été lancé par la Ville de Paris, la RATP et JCDecaux auprès de designers graphiques afin d’occuper des espaces publicitaires dans le métro parisien. La série d’affiches Behind the Seen a été pensée à la fois comme un espace de silence visuel face à la saturation d’images et de messages auxquels sont confrontés les usagers du métro et comme une invitation à s’échapper, un instant, de cet espace clos et souterrain.
Behind the seen, sérigraphie par Lézard Graphique – 2014
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Julien Vermeulen
(né en 1991) France
Black Shudder est le symbole du temps qui s’est arrêté, d’un mouvement qui a disparu, laissant place à un océan monochrome, calme et serein. Ce panneau réalisé au printemps incarne un monde figé, à l’instar des mois suspendus du confinement.
Black Shudder, tableau en marqueterie de vexilles de palettes de dinde noires – 2020
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Manuel Warosz
(né en 1965) France
«De la solitude du confinement est vite née l’envie de faire un travail sériel et d’envoyer un message aux amis. Sur une feuille format A4, une fleur dans un vase, dessinée aux crayons noir et gris, sans préméditation ni retouche. Chaque dessin est simple, concis, pour permettre une publication quotidienne sur Instagram. Chaque jour, un nouveau sentiment prend la forme d’un objet imaginaire mais soumis à des règles réelles, une rêvasserie tente d’accommoder un monde inventé avec le monde matériel.»
Lockdown Flowers, crayon sur papier – 2020
Prêt de l’artiste
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François Azambourg
(né en 1963) France
Vase Douglas 153, verre soufflé moulé et modelé à chaud – 2020
CIAV, Meisenthal – Achat grâce au mécénat des Amis du MAD et Olivier Gabet, 2020 [Inv. 2020.26.1]
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Camille Baudelaire
Atelier Baudelaire, 2008, France
Bold Design, 2008, France
Arp is Arp, 2017, France
Dans le contexte du confinement, Camille Baudelaire se confronte à l’instruction de sa fille à domicile. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture devient alors un véritable terrain de jeux et d’explorations pour l’Atelier Baudelaire. Grâce à l’aide de Bold Design et Arp is Arp, la manipulation et le toucher d’impressions 3D en relief facilitent la mémorisation de l’alphabet par les enfants. Ils se familiarisent avec les tracés utiles au dessin des lettres et se les approprient pour bâtir d’autres univers.
Alphabet, jeu de mots, impression 3D, bois, peinture – 2020
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François Brument
François Brument (né en 1977) France et Marjane Brument Laugier (née en 2011) France
«Cela faisait quelque temps déjà que ma fille de 8 ans me parlait du minigolf, et le temps pendant le confinement nous n’en manquions pas. Les «bricos» comme elle dit, ça nous plaît, et le samedi 28 mars au matin l’envie nous prend, c’est décidé, puisqu’on ne peut pas y aller le minigolf on le fait chez nous.»
Mini-golf, conception paramétrique, découpe et gravure laser
Moquette en laine, bois, plexiglass, mousse d’EVA, aluminium – 2020
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matali crasset
(née en 1965) France
Ce travail en néon évoque le dessin fluide et ininterrompu des Trognes, des créatures imaginaires inventées par matali crasset, qui vont faire l’objet d’une publication illustrée, fin 2020, aux Presses du Réel. Ce projet fut un fil conducteur pour la designer pendant le confinement, la menant à des réalisations pluridisciplinaires, allant du dessin à la sculpture, aussi bien que du luminaire jusqu’au film. Certains de ces travaux sont également exposés dans le cadre de l’exposition Un printemps incertain, au niveau 5 du MAD.
Néon Aujourd’hui ou jamais
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Thabisa Mjo
(née en 1987) Afrique du Sud
En compagnie du studio de design Mash.T Design Studio, la designer Thabisa Mjo développe un univers coloré et intrépide mêlant savoir-faire traditionnel et esthétique contemporaine. La lampe Tutu 2.0, inspirée des jupes portées par les femmes Tsonga, a été distinguée en 2018 par le prix Design Indaba comme le plus bel objet d’Afrique du Sud.
Lampe Tutu 2.0, acier et fil – 2018
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Alan R. Moon Julien Delval et Cyrille Daujean
Days of Wonder (éditeur) États-Unis, Asmodée (éditeur) France – 2020
Les Aventuriers du rail est un jeu de société familial qui eut beaucoup de succès. En prenant possession des lignes de chemin de fer du plateau afin de relier le plus de villes possibles, les joueurs cherchent à régler un problème mathématique. Cette version publiée pendant le confinement, à imprimer à la maison, traite avec humour cette période complexe, en remplaçant les villes par les pièces de la maison, et témoigne de l’importance prise par le jeu de société dans le maintien des interactions familiales.
Les aventuriers du rail coincés à la maison
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Anne-Lise Sibony
(née en 1967) France
Vase de la série «Polymastos», verre multicouche, soufflé dans un moule en plâtre et papier mâché, taillé et émaillé – 2019
Achat grâce au mécénat des Amis du MAD, 2020 [Inv. 2020.27.1]
© MAD Paris / Christophe Dellière
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Gerald Vatrin
(né en 1971)
Traits d’union, verre soufflé, effet de givrage par suppression de matière (enlèvement à la colle et mécanique), canal en cuir tressé de couleur noire – 2018
Achat grâce au mécénat des Amis du MAD, 2020 [Inv. 2020.23.1]
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Ruedi Baur
(né en 1956) Suisse
Commencé le 12 avril 2020, alors que plus de 3 milliards de citoyens de la Terre se trouvent confinés par leurs gouvernements respectifs, ce carnet de bord retrace, sous la forme d’illustrations quotidiennes, ce moment historique tout en l’interrogeant. Chaque jour, Ruedi Baur concevait une ou plusieurs illustrations en fonction de l’actualité, de discussions et de ressentis.
Et soudain le monde fut immobilisé, extraits de l’ouvrage «Et soudain le monde fut immobilisé» paru aux Nouvelles Éditions Place – septembre 2020
© MAD Paris / Luc Boegly
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Julia Huteau
(née en 1982) France
Julia Huteau développe depuis une quinzaine d’années une activité de céramiste dont l’approche a beaucoup évolué avec le temps. Le dessin prend une place importante dans son travail et elle doit une partie de ses recherches au théoricien de la couleur Johannes Itten. La gamme chromatique évoque ici la décomposition du prisme de la lumière.
De l’espace entre les couleurs, porcelaine, terre colorée, émail – 2018
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Karina Bisch
(née en 1974) France
Karina Bisch a réalisé au printemps dernier des peintures sous le label «Painting For Living» (peinture pour vivre), inspirées des formes abstraites et géométriques des avant-gardes modernistes du XXe siècle. L’artiste développe le concept de «Peinture-à-porter» avec des pièces artisanales colorées.
Sacs Painting For Living, installation – 2020
Courtesy Karina Bisch et ADAGP
© MAD Paris / Luc Boegly
Musée des Arts Décoratifs
107 rue de Rivoli, 75001 Paris
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