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Premières lignes de la préface de Eugène Claudius-Petit
De simples mots
Charlotte Perriand ? C’est une vie pleine, féconde, où chaque jour apporte son offrande à la création. Charlotte méconnue ? Certes, mais n’a-t’elle jamais fait un effort pour qu’il en soit autrement ? Elle n’a couru ni après les colifichets, ni après les médailles. C’est un autre rêve qui habite le regard qu’elle porte sur les êtres et les choses, l’espace qu’ils occupent et modifient par leur démarche.
Premières lignes de la préface de François Mathey
On l’appelle Charlotte
On l’appelle Charlotte. Charlotte, c’est l’image de la belle ouvrage, du travail pensé, c’est aussi une sacrée bonne femme qui se coltine avec les travaux et les jours, les prend à bras-le-corps et les résout tranquillement parce qu’elle y met son instinct réaliste, son sens de l’ordre, son goût des choses. Autant qu’un homme et sûrement beaucoup mieux. On l’imagine sur un chantier, et le compagnon séduit par tant de métier : "Elle est aux pommes, Charlotte.
Extraits de la postface de Yvonne Brunhammer
L’art de vivre de Charlotte Perriand
« Devant une belle page blanche, j’aimerais avoir vingt ans... » Charlotte Perriand clôt ainsi le dialogue avec elle-même qui, à travers les pages de ce livre, et dans l’exposition de son oeuvre au Musée des Arts Décoratifs, restitue pour nous son histoire. Elle vient d’y consacrer un an de sa vie, et c’est trop de temps déjà enlevé au présent et ses mutations, et à l’avenir. [...]
Qui de nous, sortant de l’exposition du Musée des Arts Décoratifs acceptera encore l’encombrement de son intérieur ?
« Songerait-on à écouter en même temps plusieurs morceaux de musique ? » questionne Okakura Kakuzo dans le Livre du Thé.