Ce texte est extrait du catalogue d’« Animal ».

Depuis toujours, l’homme a été amené à vivre avec l’animal et, de cette proximité, est venu au fil du temps son besoin d’attribuer à différentes espèces des qualités qui reflètent et matérialisent ses propres complexes psychiques, ses pulsions et ses fantasmes.

Certains traits de caractères humains associés à certains tempéraments sauvages suscitent une réflexion sur les liens positifs ou négatifs unissant l’homme et l’animal. Ainsi, la fidélité (amicale ou conjugale) et le dévouement sont suggérés par la présence d’un chien, animal défini par Pline l’Ancien comme « le plus fidèle compagnon de l’homme ».

La force, la fierté et la colère sont plutôt les attributs du lion, déjà roi des animaux dans plusieurs traditions antiques ; l’Occident chrétien en hérite par l’intermédiaire des Écritures et de la mythologie. L’idée de pouvoir, de victoire et d’autorité est véhiculée par l’image de l’aigle, porteur de la foudre et messager des dieux, emblème de nombreux empires. Pour l’iconographie chrétienne, l’aigle est également l’attribut de saint Jean l’Évangéliste et rejoint le lion dans le tétramorphe. Enfin, les principes de séduction et de tentation sont symbolisés par le serpent. Le christianisme s’est emparé d’un ensemble de traditions antiques et a accentué l’aspect négatif de l’animal (du serpent séducteur d’Ève au serpent-dragon de l’Apocalypse). Mais, par sa mue, il peut aussi évoquer la régénération et la fécondité dans les rites religieux des peuples premiers.

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