Remise au goût du jour au début du XXe, grâce au travail d’Emile Robert, la ferronnerie connaît un grand succès dans l’entre-deux guerres avec des artistes renommés tels Paul Kiss, Edgar Brandt et Raymond Subes. Ce paravent est présenté à Bruxelles en 1935, dans le pavillon de la France aménagé par Jacques Carlu qui consacre, à côté des Beaux-Arts, un espace pour les ensembliers sur le thème d’un « Foyer de la famille française ».
Cette composition d’entrelacs souples et de chevrons rigides dessine une sorte de calligraphie avec des sections fines et d’autres plus épaisses qui forment des méplats. Ce type de décor est très représentatif du travail de Raymond Subes dans les années 30.
Les Arts Décoratifs conservent déjà une paire de consoles en fer forgé et marbre présentées à l’Exposition de 1925 dans le petit salon de l’Ambassade française, pavillon de la Société des Artistes décorateurs, une paire de poignées de porte provenant de l’immeuble de l’Office technique de l’utilisation de l’acier « OTUA » et une assiette du service Jonc dit Briomborion réalisé en 1947 par la manufacture de Sèvres sur un dessin de l’artiste.
Evelyne Possémé