Paco Rabanne n’est plus. « Le métallo de la mode » – ainsi que l’a défini l’émission télévisée de la série Panorama en 1968 – s’est fait connaître en utilisant la pince et le chalumeau dans le domaine de la couture. Il revendiquait le caractère superflu de ses robes en métal ou en Rhodoïd, mobiles et rutilantes qui « ne servent à rien, ne protègent ni du froid ni du chaud ».

Dès son premier défilé en 1966, qui montrait « 12 robes importables en matériaux contemporains », présentées sur une musique de Pierre Boulez, Paco Rabanne a suivi « l’air mais aussi l’art du temps ». Il déclarait : « Le créateur n’est pas là, à l’origine, pour faire du prêt-à-porter, il est là pour accomplir un geste de mode, expérimental, qui va inspirer l’éternel féminin dans son renouvellement esthétique ». Paco Rabanne a recueilli un grand succès d’image, en habillant notamment à la scène Françoise Hardy et Brigitte Bardot.

Auteur de créations de mode iconiques, Paco Rabanne était aussi un généreux donateur du musée des Arts décoratifs. Il laisse une œuvre de couturier qui a marqué son époque. Aujourd’hui, c’est Julien Dossena qui crée les collections sous sa griffe et s’inspire de leur architecture sensuelle.

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