Source d’inspiration d’une génération entière de créateurs, Vivienne Westwood était une légende vivante. Références historiques et tissus traditionnels font partie intégrante de son écriture très personnelle et jubilatoire de la mode, produisant au fil des saisons des formes et des constructions insolites et souvent en avance sur leur temps. Depuis la création de l’uniforme punk pour Malcom McLaren, Vivienne Westwood n’a cessé de remettre en question les idées préconçues sur ce que doit être la mode. Car si Westwood s’approprie l’habit d’homme à la française, les engageantes dentelles qu’on glisse sous les manches, les corsets et les bustiers dont elle inaugure le retour dans la mode, les jupes à tournures ou les robes volantes de Watteau ou de Boucher, elle sait aussi les rendre provocantes et éviter la simple reconstitution historique du couturier amoureux du passé. « Vive la cocotte » est le nom du défilé de l’automne-hiver 1995-1996. Des tweeds classiques et des tartans côtoient robes et paletots. Les modèles d’exécution et de références au XVIIIe siècle rencontrent l’art de la coupe des années 1950. Ses faux culs de métal qu’elle dispose sur les hanches des filles ne doivent pas occulter un savoir-faire qui n’est pas étranger au renouveau d’intérêt pour les expressions haute couture du moment.

Le musée des Arts décoratifs possède plusieurs pièces de la créatrice dans ses collections. Découvrez-les en consultant la base de donnée des œuvres.

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