Le musée des Arts décoratifs accueille le réalisateur Jean-Marie Bonny en résidence pour la saison 2024-2025 ouvrant ainsi la 5e année d’un dispositif initié en 2020. Jean-Marie Bonny, diplômé de La Fémis en 2019, rejoint l’institution pour une année, faisant des expositions et des collections ses nouveaux terrains de jeu.

Jean-Marie Bonny

Débutant en tant que vidéaste autodidacte dans le clip et la vidéo expérimentale, Jean-Marie Bonny a été scénariste sur les séries M6, « En Famille » et « Scènes de Ménages », chez Kabo Productions, avant d’intégrer le cursus La Résidence à La Fémis en 2019.

À la Fémis, il écrit et réalise deux films, le thriller d’époque, multi-nommé « La Meute » (2019), puis « Julia » (2021), un drame social et surréaliste, sélectionné au Festival international de Rhode Island. Son projet de série, « Les Diables », un thriller social de 10x26’, a été sélectionné pour le Writer Campus lors de l’édition 2022 du Festival Séries Mania, et son scénario de court-métrage « La Maison de la Bande » a été lauréat de la Fondation Beaumarchais 2022.

Pendant l’année 2023/2024, il réalise, compose et auto-produit « Rage magie », un court-métrage de genre, ayant pour toile de fond les émeutes populaires qui ont agité les banlieues pendant l’été 2023. Il développe pour l’année 2024/2025, un projet de long-métrage, intitulé « Cabane Sur Mer ».

S’inscrivant souvent dans un cinéma de genre avec un apport social, Jean-Marie Bonny s’intéresse à la question des marginaux et leurs complexes quêtes d’intégration et d’émancipation dans une société qui leur est hostile. C’est en s’inspirant de faits divers, de légendes urbaines ou du folklore qu’il construit des récits mélangeant la lutte sociale et l’étrange.

Mon univers visuel et sonore s’inspire des travaux de David Lynch, Gaspar Noé ou encore Harmony Korine. Ainsi, c’est en mettant en avant les décors, les couleurs et le son des espaces, que je cherche à créer une ambiance mêlant réel, rêve et surréalisme.

Ma résidence au musée des Arts décoratifs de Paris et les films que je réalise représentent donc pour moi, un nouveau terrain d’expérimentation. Une expérimentation où ma caméra va faire s’entrecroiser les œuvres, le bruit, le vide et le temps...

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