Toutes fondées au XIXᵉ siècle ou à l’aube du XXᵉ siècle, les maisons françaises d’orfèvrerie possèdent de précieux fonds d’outils, de dessins, d’archives et des collections, parfois encore sur leur site de production ou conservés dans des musées.
Après le colloque dédié à l’orfèvrerie au XIXᵉ siècle organisé au musée du Louvre en 1994, cette journée d’études fera le point près de 30 ans plus tard sur l’état de la recherche sur ces maisons françaises. Le témoignage des responsables patrimoniaux de ces dernières grandes maisons d’orfèvrerie permettra de comprendre comment le passé impacte la création contemporaine. Une table ronde composée des dirigeants de ces maisons évoquera les difficultés et les défis à relever pour poursuivre la production d’orfèvrerie en France.
Programme
9h30-10h
Introduction : Anne Dion, conservateur général du patrimoine, Département des Objets d’art, musée du Louvre
10h-10h30
Un patrimoine dispersé, la maison Odiot : Audrey Gay-Mazuel, conservateur du patrimoine, musée des Arts décoratifs
10h30-11h
Une étude du fonds d’archives de la maison Hénin (1855-1983) : Alix Botella, étudiante en Master 2, EPHE
11h-11h30
Un fonds d’orfèvre méconnu, les objets et les archives des ateliers Lapparra (depuis
1893) : Clara Villani, doctorante, Paris‑I Panthéon Sorbonne – École du Louvre
11h30-12h30
Du musée au conservatoire Bouilhet Christofle. Constitution d’une mémoire artistique et industrielle au service de la création : Caroline Radenac, responsable
du patrimoine Christofle
14h30-15h
Le patrimoine de Puiforcat : Guigone Rolland, responsable du patrimoine Puiforcat
15h-15h30
Reprendre un atelier historique d’orfèvrerie, la maison Richard : Jean‑Pierre Cottet Dubreuil, orfèvre
15h30-16h30
Table ronde entre les représentants des maisons Christofle (Marie Beaussier), Puiforcat (Yann Jaegler), Richard (Jean‑Pierre Cottet Dubreuil), et l’orfèvre Nicolas Marischael.