"Kookaï aime les filles, Kookaï aime les cailles, les quilles à la vanille, les cailles un peu canailles". La publicité de Kookaï, dans les années 1980, a largement contribué au succès du spécialiste de la maille colorée à prix très doux, qui venait de naître dans le Sentier, à Paris.

Au début des années 1980, quand la marque fait son apparition, les trois fondateurs (Jean-Lou Tepper, Jacques Nataf et Philippe de Hesdin) parient sur le créneau de la maille qu’ils veulent très colorée et à un prix abordable pour toucher les adolescentes de la rue. Ils choisissent un nom original, Kookai, emprunté à la religion bouddhiste et plus particulièrement de celui d’un moine bouddhiste japonais Kûkai. Le succès est quasi immédiat.

Très vite, plusieurs boutiques ouvrent dans le centre de Paris et la marque se construit une bonne notoriété grâce à une saga publicitaire percutante. La “Kookaïette”, lolita impertinente, sûre de son charme et qui ne mâche pas ses mots, devient le personnage emblématique de l’enseigne. La Kookaïette se moque des garçons et inquiète ses parents. Le thème sera décliné avec des mères dépassées, des top models envieuses et surtout des hommes réduits au rang d’objets, voire martyrisés par des femmes au charme ravageur. Des campagnes provocantes devenues mythiques.

[Kookai] Le bon coup. Réalisateur : Gérard Mordillat. Date : 1986. Film couleur/sonore. Durée : 45 secondes. N° inventaire : 986 F 237a.50 – RFP, reversement © DR

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