De ce sculpteur ornemaniste, ses contemporains disent qu’il a inventé « le contraste dans les ornements ». Adepte d’une asymétrie mesurée, jouant subtilement des pleins et des vides, il s’est illustré dans des domaines aussi divers que la boiserie, la sculpture des façades, l’architecture, l’estampe, le mobilier, l’orfèvrerie… Appelé à Saint-Pétersbourg par le tsar Pierre le Grand en 1716, il a œuvré à l’ornement de Peterhof. De retour à Paris en 1728, il a travaillé pour la noblesse parisienne et pour Louis XV, tout en envoyant des modèles en Allemagne et en Russie.
En confrontant des dessins pour la plupart exposés pour la première fois à des pièces de boiseries et des objets de la collection du musée, cette exposition propose une plongée inédite dans la fabrique de l’art rocaille.