Paravent à quatre feuilles
Raymond Subes (1891-1970)
Fer forgé brossé avec parties polies
Ateliers Borderel et Robert, Paris, 1934
Don de la famille Subes, 2013
Inv. 2013.21.1
© MAD
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RESTAURÉ GRÂCE AU FONDS DE DOTATION CARRÉ RIVE GAUCHE, 2015
Remise au goût du jour au début du XXe siècle, grâce au travail d’Emile Robert, la ferronnerie connaît un grand succès dans la période d’entre les deux guerres avec des artistes renommés comme Paul Kiss, Edgar Brandt et Raymond Subes.
Issu d’une famille de fonctionnaires, Raymond Subes se forme à la ciselure à l’école Boulle dès 1906 puis suit les cours de Charles Génuys à l’école des Arts décoratifs. En 1910, il travaille avec le ferronnier Émile Robert qui l’introduit dans la maison Borderel et Robert dont il deviendra président en 1935 et qu’il dirigera jusqu’à sa mort en 1970. À partir de 1919, il expose au salon des Artistes décorateurs, puis en 1920 au salon d’Automne. Il participe à toutes les expositions internationales et universelles à Paris et à l’étranger, notamment celles de 1925, 1931 et 1937. Il collabore avec des décorateurs comme Ruhlmann, de nombreux architectes et réalise des travaux considérables pour les paquebots de la Compagnie générale transatlantique : L’Ile-de-France, L’Atlantique, Le Normandie, Le Pasteur et même pour Le France. Partisan du travail de la forge, il ne s’interdit pas d’utiliser les nouvelles techniques ou d’autres matériaux comme la tôle de fer, le cuivre, l’aluminium ou même le bronze. La ferronnerie n’est pas le seul domaine dans lequel il s’exprime : il réalise des épées d’académiciens, des décors pour la manufacture de Sèvres, des meubles, des bijoux et des tapis. Il favorise l’apprentissage du métier pour les nouveaux venus et ne dédaigne pas d’écrire sur son art en publiant des articles mais également des livres dans lesquels il reproduit ses œuvres et celles de ses confrères.