Ce fauteuil de malade est équipé de trois roues crantées mues grâce à deux manivelles à crémaillère. Le dossier est inclinable grâce à deux compas à crémaillère. A l’avant, un repose-pied et un plateau pouvaient être fixés.La garniture « « à carreau » » – c’est-à-dire avec un coussin mobile – est particulièrement soignée ; ce fauteuil n’a jamais été dégarni.
Jean-François Bimont, dans son ouvrage « Principes de l’art du tapissier » paru en 1770, dénomme ce type de couverture « « à cartouche » ». La pièce centrale de cuir rouge est encadrée de bordures de cuir jaune assemblées par une nervure. L’ensemble est cloué de clous dorés.