Formée au verre au Cerfav de Vannes-le-Châtel, Sandrine Isambert venait d’emménager près d’Annecy au moment du confinement. Elle n’avait pas accès à son atelier et à ses outils traditionnels durant cette période, et était par ailleurs très occupée par ses deux enfants en bas âge. Elle s’est donc mise à broder le soir, quand les enfants dormaient, en réinterprétant, grâce à cette technique nouvelle pour elle, les motifs de micro-organismes qui font partie de son répertoire de décor de verreries depuis des années. C’est la confrontation sensible et originale d’une de ces œuvres en verre datant de 2015 avec ces broderies de confinement qui est mise en valeur pour cette participation à « Un printemps incertain ».