À la fin du XIXe siècle, un art nouveau, cherchant à dépasser la réinterprétation des styles du passé, s’impose dans le décor intérieur. Dès les années 1890, les céramistes, les verriers et les orfèvres s’inspirent des arts du Japon et de la Chine, mais aussi du style rocaille du XVIIIe siècle, pour créer des œuvres organiques aux lignes asymétriques.
Pensant l’architecture des demeures et le mobilier comme un art total unifié par des lignes inspirées du végétal, les décorateurs et les ébénistes développent autour de 1900 une vision globale du foyer dans lequel des objets fonctionnels, alliant le beau et l’utile, offrent un cadre plus adapté à un mode de vie moderne.
Le musée des Arts décoratifs est le premier musée en France à réunir, dès 1889, des œuvres Art nouveau. Des chambres à coucher et des salles à manger d’Hector Guimard, d’Émile Gallé, de Louis Majorelle mais aussi de créateurs aujourd’hui oubliés, des céramiques, des verres, des pièces d’orfèvrerie, des tableaux, des vitraux, des papiers peints et des affiches restituent cette révolution du décor intérieur qui s’opère à l’aube du XXe siècle.
Retrouvez les collections Art nouveau au niveau 4 du parcours de visite.
Unique vestige du pavillon du musée des Arts décoratifs à l’Exposition universelle de 1900, le salon du bois, conçu par Georges Hoentschel et remonté au premier étage du musée depuis 1905, est la plus grande galerie Art nouveau conservée au monde. Il renferme quelques 150 trésors de céramique, de verre, d’orfèvrerie et d’émail créés autour de 1900.
Ouverture exceptionnelle au rez de chaussée.