Porte-clés Omo et Persavon, anonyme, vers 1960
Porte-clés Omo et Persavon, anonyme, vers 1960
Plastique, métal
© Jean Tholance

Rassembler de façon exclusive les cendriers, les porte-clés, les cendriers, les buvards, les télécartes ou les sacs publicitaires relève d’une forme aigüe de la « collectionnite » : la monomanie. Comme La Bruyère avant lui, Balzac suggérait la pathologie de la relation exclusive qui unit le collectionneur à sa collection, et observait : « Pour les médecins philosophes adonnés à l’étude de la folie, cette tendance à collectionner est un premier degré d’aliénation mentale, quand elle se porte sur les petites choses ».

Les enfants ont été les premières cibles des marques avec la distribution de « cartes réclames », de séries d’images éveillant et encourageant leur esprit de collection et désignés aujourd’hui sous le terme générique de « chromos ».

Aujourd’hui, au-delà de leur qualité artistique, ces objets modestes témoignent de ces petits moments d’histoire de la publicité, à laquelle nous participons tous par imprégnation et dont la petite musique résonne au détour de l’un d’eux.

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivez-nous

Abonnez-vous à notre newsletter

fond=article-normal}{id_article}{env}