Recto Verso : 8 pièces graphiques

du 21 mai 2014 au 1er février 2015

Le designer graphique est-il un technicien de la communication ou davantage un artiste ? Par nature multiple, disséminé dans l’espace public, un objet graphique lié à une commande, (affiche, document...) va à l’encontre des critères définissant une œuvre d’art. Pourtant, depuis le début des années 2000, le design graphique n’est plus uniquement une pratique où se développent des enjeux économiques et culturels mais est envisagé, par certain de ses acteurs, comme un lieu d’hybridation critique entre la communication visuelle et l’art contemporain. Chacun des huit graphistes investit de manière originale les salles du Musée des Arts Décoratifs et met en scène ses projets qu’ils soient issus de la commande ou non : affiches, performances, vidéos, photographies, installations, bandes dessinées, ainsi que des collaborations artistiques dans divers champs de la création : danse, littérature, mode, musique… La présentation de ces deux « catégories » de travaux montre que leur porosité participe à terme à construire un seul et même univers artistique et plastique.}}

Commissariat

• Amélie GASTAUT, conservatrice des collections design graphique/publicité assistée d’Alizée BRIMONT

Graphisme et scénographie

• Graphisme : OFFICEABC
• Scénographie : OFFICEABC avec la collaboration des éditions Bakou et de Florent Dubois

Exposition réalisée avec le concours de

2,5 T, Akatre

Diplômés en 2006 d’une école de communication visuelle, le trio formé par Valentin Abad, Julien Dhivert et Sébastien Riveron, alias « Akatre », se forme à Paris en 2007, date à laquelle ils sont également accueillis en résidence de création jusqu’en 2012 par Mains d’œuvres à Saint-Ouen.

S’ils sont à la source de productions graphiques et typographiques, ils créent aussi des photographies, des vidéos et des installations. Leur univers s’amuse à détourner les objets du quotidien de leur fonction première pour en exploiter les qualités plastiques ou à jouer sur des sculptures dans lesquelles le corps devient le terrain de jeu de transformations multiformes.

Ils ont travaillé pour des institutions comme la Fondation Cartier, la Biennale « Saint Ouen, Traversées d’art » (tous deux en 2012), le théâtre Tu Nantes depuis 2008 ou pour la presse (Libération, Ubsek et Rica, Télérama…) et pour des clients du monde de la mode (Issey Miyake, la Galerie des Galeries) et aussi de la musique, comme le livre Para One & Tacteel à l’ouverture de la Gaîté Lyrique.

Pour Akatre, les projets hors commande sont une forme d’échappatoire nécessaire et naturelle qui n’est que la continuité des principes qu’ils essaient de défendre dans leurs travaux de commande. Parmi leurs expositions personnelles, nous pouvons citer Atroa à l’Espace 1789 à Saint-Ouen en 2011, l’installation Entre chiens et loups à Mains d’œuvres en 2012. La même année, ils ont participé à l’exposition collective Nature(s) à la Fondation Vasarely.

2,5 T

La pièce 2,5 t est constituée de deux éléments : une sculpture et une édition « 924 p ». La sculpture, qui envahit le centre de leur pièce, est formée de 2,5 tonnes de tasseaux de bois noirs, détériorés. Sur les murs des vidéos évoquent des bouts de matière en mutation. C’est dans une niche aménagée dans l’espace d’exposition, que le visiteur, accompagné d’une création musicale en 3 temps, pourra se plonger dans la lecture d’un ouvrage présentant leurs travaux antérieurs.

LE CENTRE DE DOCUMENTATION, Jocelyn Cottencin

Né en 1967, Jocelyn Cottencin suit une formation en art à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris et en architecture à l’Ecole de Paris-Villemin.
Son travail qui associe photographie, vidéo, installation et édition, expérimente la typographie à travers diverses formes : la performance, l’intervention dans l’espace, l’installation… Dans son projet Vocabulario, vidéo créée en partenariat avec l’artiste portugais Tiago Guedes, il crée un alphabet où les corps humains sont chorégraphiés pour créer des lettres, lorsque les danseurs se mettent en mouvement.
Sa première exposition personnelle au Fonds Régional d’Art Contemporain de Bretagne en 2004, proposait un usage poétique du corps dans l’espace. Cette réflexion continue d’être un des fils directeurs de son travail en particulier dans ses collaborations avec des chorégraphes, notamment Loïc Touzé pour lequel il conçoit les dispositifs scéniques de plusieurs de ses pièces : Love (2003), 9 (2007), La Chance (2009) et plus récemment Gomme en 2011 et Ô Montagne en 2012. A noter aussi, son travail avec la chorégraphe Emmanuelle Huynh en 2009 pour la création de la pièce Cribles.
Dans le cadre de la manifestation Estuaires à Nantes il développe Echoes, une installation lumineuse sur l’île de Nantes puis présentée à Nuit blanche, à Paris, en 2012. En janvier 2013 il inaugure dans le cadre d’un projet 1% une œuvre signalétique pour la nouvelle Médiathèque Auditorium au Kremlin Bicêtre.

Le centre de documentation

Pour sa pièce, Jocelyn Cottencin a choisi de redéployer une installation conçue, en 2010, pour le chorégraphe Alain Michard. Les différents espaces de cette installation sont associés à des activités : lire un livre, voir une vidéo, ou encore regarder des affiches. Le spectateur est ainsi invité à circuler physiquement et intellectuellement dans les différents aspects de son travail et à tisser des liens entre les projets variés du graphiste, qu’il s’exprime dans l’édition, dans des installations ou des chorégraphies. Il présente également son dernier projet qui prend la forme d’une performance et d’un film, Monumental.
Pour l’exposition Recto Verso, Jocelyn Cottencin a également souhaité activer d’une part une édition "spécimen typographique" de 2000 pages faisant un retour sur les caractères dessinés depuis une quinzaine d’année et d’autre part une édition faite à partir de conversations avec des acteurs de champs artistiques divers. Chaque conversation donnera lieu à l’édition et à la diffusion, en quatre temps, de quatre journaux. _ Deux interventions sont également prévues autour du Journal d’Anticipation, projet créé en 2010.« Il s’agit d’une expérience éditoriale collective qui s’est déployée sur cinq mois. Son principe était d’inviter plusieurs créateurs à documenter régulièrement des dates futures, en agrégeant images et textes comme autant de matériaux factices et constitutifs d’une réflexion prospective, d’une conception hypothétique de notre avenir ». La première intervention sera une lecture d’Yves-Noël Genod. La seconde, est liée à un projet musical avec le groupe électro Depth Affect et le musicien David Bideau.

X + X +, Helmo

Sous le nom d’Helmo se cachent deux graphistes : Thomas Couderc et Clément Vauchez. Collaborateurs depuis dix ans, ils découvrent ensemble le graphisme. Les affiches, l’édition ou encore la signalétique et les créations typographiques, sont leurs sujets de prédilection. Etant très impliqués dans le monde culturel, ils s’entourent progressivement de commanditaires réguliers, comme le festival de jazz de Strasbourg, Jazzdor, depuis 2002 ; ou encore Lux, la scène nationale de Valence, dont la communication leur a été confiée en 2006 par Jérôme Delormas.
Si certains de leurs contemporains marquent la frontière entre travaux de commande et travaux hors commande, le duo la rend quasiment inexistante. Ces deux aspects du graphisme sont chez eux liés, et ce sont leurs propres envies qui finissent par guider leurs projets de commande. Ce parti pris a été rendu particulièrement explicite lors de leurs récents travaux. En 2012, à travers leur exposition Stratigraphie 1 à Nancy et à Strasbourg, ils choisissent d’intervenir sur leurs affiches de commande via la sérigraphie. En les recouvrant d’une nouvelle couche d’encre ou de nouveaux motifs, ils leur donnaient alors une seconde vie, permettant ainsi au spectateur d’en avoir une autre vision. Cette réflexion s’est poursuivie lors de l’exposition Une saison graphique 13 au Havre.

X + X +

La pièce X + X + s’apparente à un mobile, constitué de quatre éléments, mêlant seize affiches issues de la commande, du projet Stratigraphie et une image panoramique créée à l’occasion de l’exposition Recto/Verso. À l’image de leur pratique graphique quotidienne dans laquelle travaux de commande et recherches personnelles se mêlent et se confondent souvent, et dans laquelle certains langages graphiques traversent parfois plusieurs projets, le visiteur pourra actionner les mobiles pour créer des combinaisons d’images hybrides ou s’amuser à reconstituer l’image panoramique qui se développe sur les 4 structures.

CHÉRIE, Christophe Jacquet

Né en 1955, Christophe Jacquet étudie à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1975 à 1979.
Il commence à travailler dans les années 1980 au début de la révolution numérique. Il est l’un des premiers à utiliser l’ordinateur et le scanner comme moyens de création à l’instar du stylet ou de l’appareil photo. Entre 1984 et 1989, il réalise 750 dessins bitmaps, réalisés avec le logiciel MacPaint. Suit, une série de photographies de natures mortes, dont les sujets sont directement scannés. En 1997, il est lauréat de la Villa Médicis hors les murs.
Christophe Jacquet collabore avec des institutions comme le Centre National Edition Art Image, le Centre Culturel d’Alger et le colloque Edit ! ou Fauchon. Il enseigne actuellement à l’école de Nancy et travaille au sein du Studio Général à Paris où il développe une esthétique de l’outil numérique. Il travaille aussi pour le graphzine Général, général, général, corpus visuel qui invite des artistes singuliers, peu connus par le public.
Provocateur, Christophe Jacquet ne cesse de faire parler de lui à travers des projets qui bouleversent les codes établis du graphisme, précisément parce qu’ils échappent à la normalisation, car il a pour volonté de bousculer la frontière imposée entre art plastique et design graphique, préférant parler d’art graphique.

Chérie

L’univers visuel créé par Christophe Jacquet, est une parabole imagée évoquant les abysses : aux profondeurs hermétiques des systèmes codés de l’informatique, il associe des images empruntées aux fonds marins. Dans ses images cohabitent des éléments du monde digital et du monde tangible : saumon, poulpes, anguilles, ou encore silhouettes féminines exsudées de magazines qui donnent leur nom à la pièce.
L’image réalisée en 2012 pour le festival de Chaumont et intitulée (S)chaumont, introduit sur ce mode, la notion de graphiste d’auteur. Alors que le graphiste se situe à la fois dans le monde des arts plastiques et celui des arts appliqués, le saumon est ici une métaphore de ce métier car il est un des rares poissons à vivre entre deux eaux, celle salée de l’océan et celle douce des rivières. La typographie qui l’accompagne est comme dégénérée et rappelle l’écriture d’une personne en fin de vie, pouvant être considérée par certains comme une non typographie.

REPLAY, Fanette Mellier

Née en 1977, la formation de Fanette Mellier commence à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg d’où elle sort diplômée en 2000. Elle poursuit ensuite son apprentissage aux côtés de graphistes comme Pierre Di Sciullo ou Pierre Bernard (entre 2001 et 2004 elle est membre de l’atelier de création graphique, fondé par ce dernier). Puis, elle s’installe comme graphiste indépendante en 2005. Parallèlement à des projets de commandes, essentiellement relatifs au domaine de l’édition, pour l’Imprimerie Nationale, les éditions du Centre Pompidou, les éditions Paris-Musées ou encore les éditions Analogues, elle développe des travaux expérimentaux dans le cadre de cartes blanches, de résidences et d’expositions. Entre 2007 et 2009, elle est en résidence au Pôle graphisme de la ville de Chaumont. En 2012, elle est choisie comme pensionnaire de la Villa Médicis. Enfin, en 2013, elle est résidente à la Cité Internationale des Arts à Paris.

Replay

Pour son projet Replay, Fanette Mellier choisit de présenter l’ensemble de son travail comme des objets de musée : sous vitrine, de manière précieuse. En insérant le design graphique dans ce contexte, elle invite le public souvent non initié à opérer une relecture de celui-ci et d’enclencher, selon sa formule, le bouton « replay ». La scénographie est issue d’une collaboration avec le graphiste et scénographe Grégoire Romanet, qui a dessiné les vitrines en s’inspirant d’un objet populaire : le flipper. Y sont présentées les œuvres issues de la commande et les œuvres de recherche de Fanette Mellier. Les projets expérimentaux lui permettent de questionner librement des notions fondamentales du graphisme : typographie, couleur, fabrication, rapport à l’espace public qu’elle répartit en quatre corpus principaux.
Cette exposition est également l’opportunité de présenter au public, les pièces graphiques réalisées lors de son séjour à la Villa Médicis, qui réunissent deux thèmes centraux : le cosmos et l’objet imprimé. Cela est notamment le cas dans sa réédition de l’Astronomicon, texte antique écrit par l’astronome et astrologue Marcus Manilius, ou encore par son projet Galaxy Print, qu’elle réalise au début de sa résidence à la Villa Médicis. A travers ces projets poétiques, elle replace la démarche graphique dans un contexte personnalisé et artistique.

INVERT, Mathias Schweizer

Né en Suisse en 1974, Mathias Schweizer étudie tout d’abord à l’Ecole d’Art de la Chaux-de-Fonds, il intègre en 1998 les Graphistes Associés à Paris, puis il retourne en Suisse en 1999 afin de se consacrer à ses recherches personnelles, grâce auxquelles il obtiendra en 2000 le prix Fédéral de la Culture en Suisse. Parmi ses collaborateurs on retrouve les Rencontres Chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, le CREDAC d’Ivry-sur-Seine, le FRAC des Pays de la Loire et les Galeries Lafayette pour le projet Antidote. Considéré comme l’un des artistes les plus irrévérencieux du monde du graphisme, Mathias Schweizer a une approche sémiologique des images ; il questionne plus généralement, les représentations graphiques qui nous entourent et que nous regardons sans jamais nous interroger sur leur sens.

Invert

Créée pour l’exposition, la pièce de Mathias Schweizer, Invert, est pensée par son auteur comme une sculpture. 6 structures accueilleront des affiches à partir des éléments démontés puis récupérés de la scénographie de l’exposition précédente. Rejouer l’exposition à partir de fragments c’est soulever des histoires de traces, de mémoire. Les images, créées pour l’exposition, parleront elles aussi d’une démolition, d’une perte, de traces et de cicatrices, d’un lieu qui parle d’un lieu...
Supportées par une structure primaire, les 12 affiches qui se trouvent dos à dos, face à face ou côte à côte encadrent le spectateur se trouvant dans la pièce, l’amenant à en faire lui-même sa propre interprétation.

GOOGLE RACONTE, Pierre Vanni

Né en 1983, Pierre Vanni fait ses études à l’Université d’Arts Appliqués de Toulouse. En 2007, il s’installe en tant que graphiste indépendant. Très vite il s’intéresse à la manière dont l’image de synthèse joue de la confusion avec son référent et se fait connaître par son travail de concrétisation des images numériques. Pierre Vanni se réfère à elles pour faire des œuvres en 3D, c’est-à-dire des sculptures en papier, en carton qui donnent corps à leur référent. L’intérêt de son travail se trouve donc dans les passerelles que l’on construit entre la sphère du numérique et celle du sensible. Cette démarche atypique lui a permis de se faire remarquer et de trouver de nombreux collaborateurs tels que le centre Pompidou, le CNEAI, le festival de la mode de Hyères, le New-York Times ou le collectif We Love Art. En parallèle de ses travaux de recherche et de ses expérimentations il est également professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy.

Google raconte

Pour l’exposition Recto/Verso, il a choisi de poursuivre un travail d’édition centré autour de Google débuté en 2012. Sous forme de bande dessinée, Pierre Vanni imagine des fictions où le protagoniste principal est une personnification de Google. Ce personnage masqué, portant un large chapeau et une longue cape, prend la forme d’une figure légendaire vivant différentes aventures. Ces aventures sont liées aux activités de Google : Google et sa bibliothèque, Google et sa cartographie mais aussi peuvent prendre place dans des mondes plus obscurs tels que les réseaux privés virtuels comme le Dark Net.
A l’occasion de l’exposition, l’ensemble de ces épisodes sont réunis dans un livre de poche, Google raconte. Présentés sur une table, ils sont tirés à 4000 exemplaires et offerts au public. Une fois la pile épuisée, la table en question laisse apparaitre les projets jusqu’à présent cachés, comme la création de l’identité visuelle de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques réalisée à partir du relevé cartographique de Google Map. On découvrira aussi la réinterprétation du logo du New York Times, faite à partir d’une prise de vue d’un collage papier du logo numérisé.
En reprenant les plans d’un scanner géant initialement dessiné par l’artiste Daniel Reetz, il réalise, pour l’exposition, à une échelle surdimensionnée ce même objet pour y présenter une version grand format et couleur de Google Raconte.

BOARD OF TRUSTEES, Vier5

Installé à Paris depuis 2002, le duo Vier5 formé par Achim Reichert et Marco Fiedler, originaires du sud de l’Allemagne, s’est largement imposé dans le paysage du graphisme français. Ensemble, ils partagent la même passion pour l’art, la mode et le luxe. Ils étudient à Offenbach puis passent plusieurs années à Francfort. La place accordée à la mode dans la capitale française est déterminante dans leur décision. Leur magazine de mode Fairy Tale qu’ils éditent quatre fois par an est par ailleurs un témoignage de leur passion. Complémentaires, Achim a étudié le graphisme et la typographie tandis que Marco a étudié l’histoire de l’art, leur travail est ainsi très varié. Ils s’expriment en effet à travers l’affiche, la photo, la vidéo, ou encore le vêtement.
Tous leurs projets sont abordés avec une dimension plasticienne forte et revendiquée au détriment assumé de la lisibilité de l’information, orientant ainsi les propositions des commanditaires. La posture des Vier5 suppose donc un engagement total de la part des clients qui leur donne carte blanche. Au Centre d’Art Contemporain de Brétigny, la production des graphistes fait partie intégrante de l’institution.

Board of trustees

Pour leur projet, les Vier5 ont divisé la salle en deux espaces d’expositions : permanent et temporaire. Dans le premier, ils exposent les affiches du CAC, ainsi que celles de la Biennale de Busan et du Festival de Chaumont. Le deuxième espace accueille quatre présentations successives. La programmation débute avec une projection de leur film, Crying Girls, réalisé pour l’occasion, coproduit par Les Arts Décoratifs et le CAC de Brétigny. Au moment de la Fashion Week, ils organisent un défilé de mode et présentent leur nouvelle collection homme, suivie d’une présentation de la signalétique réalisée pour la Documenta 12 de Kassel. Pour finir, leur magazine Fairy Tale est intégré à l’exposition, étant ainsi l’occasion de présenter le dernier numéro.

Catalogue de l’exposition
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