L’une des dernières fois que Philippe Venet s’est rendu au Musée des Arts Décoratifs, c’était en 2017, avec Hubert de Givenchy pour visiter l’exposition « Christian Dior couturier du rêve ». Les deux compagnons s’étaient rencontrés 65 ans auparavant chez Elsa Schiaparelli, faisant ensuite chacun carrière de couturier sous leur nom propre. Moins célèbre que Givenchy, menu de taille, discret, mais avec prestance, Philippe Venet était à l’image de ses créations de couture et de prêt à porter.

Témoin et acteur d’une histoire de la couture considérée comme un art de vivre au quotidien, Philippe Venet disparaît nous laissant nous éloigner un peu plus d’une culture de la parure fondée sur l’harmonie des proportions et de la douceur, de l’éclat et de la retenue avec cette indéfinissable mesure : le bon ton. Le musée conserve quelques exemples de tenues de jour et du soir portant sa griffe issue de garde-robes de grande élégance, telle celle de Jacqueline Delubac ou de Hélène David-Weill.

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